Le but de ce livre est d’honorer tous ceux qui ont donné leur
vie pour notre Patrie, nos soldats et nos ancêtres qui ont vécu
ce cauchemar. Il faut perpétuer le souvenir de cette guerre.
Pour
beaucoup, peu de choses nous rattachent à ces lointains
affrontements : 100 ans, déjà ! De manière à susciter votre
intérêt, nous citons le maximum de noms de soldats, de civils,
de déportés et peut-être y trouverez-vous une personne connue,
peut-être même votre arrière-grand-père…
Les acteurs
de ce conflit ont rarement relaté à leurs proches leurs
souffrances morales, le drame des combats, les privations
physiques endurées... C’était un sujet tabou que l’on
n’abordait pas, même avec la famille. Ils avaient tellement
souffert… Nous leur devons un devoir de mémoire.
Le fil
conducteur de ce travail est Rochefort où l’on découvrira la vie
sociale et aussi la présence de nos Rochefortois dans les
tranchées de l’Yser ou dans les camps de prisonniers.
De nombreuses
illustrations agrémentent l’ouvrage, que ce soit à Rochefort,
sur le front de l’Yser ou bien par ce que les habitants ont pu
lire dans leur journal lors de cette impitoyable période. Sauf
indication contraire, elles font partie de la collection de
l’auteur.
Nous
présentons de nombreux textes d’époque, souvent inédits, dont
nous nous sommes permis, si nécessaire, de corriger
l’orthographe et parfois la ponctuation. Par contre, nous
n’avons pas modifié la construction de certaines phrases
difficiles.
Nous nous
sommes trouvés en présence d’une quantité considérable
d’archives, contrairement à ce que l’on présageait au départ.
Deux options se sont alors présentées. Faut-il résumer les
témoignages ou faut-il publier l’essentiel de ces faits
vécus lors de cette effroyable et interminable guerre ? Nous
avons choisi la deuxième solution, car cet ouvrage est aussi un
travail de sauvegarde de la mémoire. Néanmoins, nous sommes bien
conscients, qu’à certains moments, il y a des redites, car
chacun a vécu les événements à sa manière et dans son lieu de
vie.
Pour
concrétiser cette étude, nous avons rassemblé les petites pièces
d’un grand puzzle. Celui-ci est loin d’être complet et ce
recueil reste ouvert pour d’autres chercheurs. Les sources
allemandes quasiment inexistantes dans cet ouvrage sont loin
d’avoir livré leurs secrets…
Cette
publication, fruit d’un travail d’équipe, n’aurait pas été
possible sans l’aide précieuse de Philippe Bettens,
Père Lucien-Jean Bord (Abbaye de Ligugé),
Marguerite
Bovy, Daniel Branle, Joseph Brisbois, Jean-Marie Caprasse,
Claudine Collard, Daniel Collignon, Philippe Collignon, Didier
Coppens, Jules Cornil, Willy Dardenne, Henri Davin, Jacques de
Cartier d’Yves, Marie-Thérèse Detaille, Betty Fabry (+ 2015),
Christiane Fabry, Jean-Luc Fivet, Maurice Forest, Gérard Fokan,
Auguste Fourneau, Françis Gauthier, Pierre Gilmard,
Jean-Philippe Hainaut,
Jean-Pierre
Henrotin, Noëlla Jacques, Frère Lambert (Abbaye de Chevetogne),
Ferdinand Lavis, Janique Lejeune, Jeanine Magerat, Christian
Malet, Désiré Malet, Marie-Louise Malet, Marguerite
Martin-Lebas, M. le Chanoine Meynen, Jacques Mignon, Mme
la Baronne Marie-Noël de Moffarts d’Houchenée, Janine Piérard-Molitor,
Rémy Remacle, Vincent Scarniet, Christian Sepulchre de Solière,
Eli Streignard (+ 2013), Michel Timperman, Jean Tonon,
Alaingeorge Urbain et Bernard Wéron. Un grand merci aussi à
Christine Decock et Sophie Philippart du CERHIN, au personnel
des Archives de l’État à Namur, au personnel du Musée Royal de
l’Armée et d’Histoire Militaire, à Arnaud Charon des Archives
Générales du Royaume et aux responsables de la Bibliothèque
communale de Namur.
Bonne lecture. |