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Buissonville
Buissonville à la belle époque (1)
 

 

 

 

 

 

Buissonville à la belle époque

(2me partie)

 

A gauche, l'ancienne maison de Joséphine Renoy, tante de Maria Guillaume, abattue en 1937 pour construire l'habitation actuelle.  La maison suivante de Nestor Bottin et Félicité Marot, abrite maintenant la famille Quoilin : elle a été complètement transformée.  A droite la maison communale.  Ensuite la maison de Laurent Poncelet et Marie Maillard, habitée de 1939 à 1944 par Joseph Chevigné et Alphonsine Gueubel; elle sera incendiée le 6 septembre 1944.

Cette photo a été prise en 1919 et représente la classe de Sœur Ananie.  Sur l'écriteau on peut lire " En présent de reconnaissance des enfants belges de Buissonville au petit américain de 1914-1919 ".  L'école libre des filles était tenue par des sœurs.  Sœur Saint-Hubert, Sœur Gustave et Sœur Charité ont quitté le village, en 1947.  Elles ont été remplacées par Mlle Hautot.

   De gauche à droite on peut reconnaître :   1er rang : Philomène Dardenne, Bertha Magerat, Augusta Delhaize, Stéphanie Dolhen, Valérie Destrée, Thérèse Buche, Lina Pirlot et Marie-Louise Jacquemart.  2ème rang : Anna Magerat, Adeline Bottin, Léonie Paquay, Berthe Pirlot et Elvire Pirlot.   3ème rang : Maria Adam, Marie-Ange Petit, Paula Poncelet, Clotilde Pirlot, Nelly Adam et Arsène Moray de Frandeux.   4ème rang : Maria Beaufays, Marie-Louise Hesbois, Marthe de Barquin, Aurélie Buche, Simone Destrée, Evelyne Moray de Frandeux et Renée de Moreau.   A droite : Sœur Ananie (St-Léger 10-01-1844, + Buissonville le 5-3-1932).

 

Cette photo de classe a été prise au printemps 1943 : Louis Piérard était l'instituteur.  De gauche à droite, nous reconnaissons :   1er rang : François Collée, Hervé Nassogne, Marcel Molitor, Firmin Collignon, Joseph Martiny, Antoine Louis, Willy Dardenne et Léon Wilhem.  2ème rang : Jean Baccus, Désiré Forest, Auguste Baccus, Victor Houssa, Omer Lambert, Jules Magerat et Louis Piérard.  Devant la porte : Ferdinand Lebrun, Norbert Collard, Auguste Legrand et Maurice Forest.

 

Nous avons eu de la chance d'avoir Monsieur Pirlot.  Il est en effet l'éditeur de toutes les belles cartes-vues vendues, avant la deuxième guerre mondiale, à Buissonville.  Depuis environ 1910, le café est exploité par Léopold Pirlot et son épouse Léontine Michaux, jusqu'en 1948.  Ensuite, il est occupé par Paul Soulier et Josa Chodé puis par Jules Honnay et son épouse.  Gaston Michaux en fait une boulangerie qu'occupent actuellement les époux Rynedyck-Houssa.  La maison derrière le café appartenait à Marie Saint-Amand et Auguste Debry.  La petite maison blanche, au centre de la vue, appartenait à la famille Olivier mais n'existait déjà plus en 1930.  La maison de droite était propriété de Léopold Lavis et Marie Adam; achetée par le maréchal Léon Willem, elle sera incendié le 24 décembre 1944.  Après d'importantes transformations, René Terwagne et son épouse s'y sont installés.

 

Un circuit européen d'aviation est organisé le dimanche 18 juin 1911.  Pour la première fois des aéroplanes vont passer au dessus de Buissonville !  Ils sont annoncés pour l'après-midi, un contrôle est installé sur les hauteurs de Forzée.  Malheureusement, le vent est très mauvais : pas un seul engin volant ne passera, deux seulement seront aperçus le lundi matin.

 

La ferme vers 1930.  Au début du siècle, elle appartenait à Armand Lamotte et Hortense Bonjean, grands-parents de Pierre Bonjean.  Leur fille Jeanne, épouse de Carl Sottiaux en hérita.  Achetée ensuite par Maurice Houssa puis par Albert Calande en 1992.  Les fermiers qui l'exploitèrent successivement sont les suivants : Jean-Joseph Adam et Marie-Josèphe Lissoir, grands-parents de Maria Adam; la famille Coibion; Emile Wéron et Laure Bodart, parents de Victor; leur beau fils Modeste Billy et son épouse Alice Wéron; Maurice Houssa et enfin Albert Calande.

 

Panorama du village en 1938.  Le 21 août 1914, Edmond Dubois, fermier d'Hargimont a été fusillé par les allemands dans le pré situé en face de l'église.  A droite de l'église à l'avant-plan on aperçoit la maison Anciaux, construite par Lucien Anciaux et Marie Lebrun vers 1932-33.

 

Dès le 11ème siècle existait à Buissonville une très petite chapelle dédiée à St-Laurent.  Elle devient une paroisse en 1596 pour desservir les villages de Buissonville, Navaugle et Forzée.  Evrard Thys en est le premier curé.  La chapelle sera agrandie en 1609 et 1765 (2).  En 1831, elle est allongée de 17 pieds.  François Colson de Buissonville est nommé directeur des travaux.  L'ancienne église ainsi que le cimetière étaient situés devant la maison de Maria Adam en face du presbytère.  Un nouveau cimetière a été construit en 1831, près de l'ancienne école puis de nouveau agrandi en 1903.  La nouvelle église date de 1887-1888.

 

Lors de la première guerre mondiale, le commandant des troupes de passage avait menacé d'incendier le village.  La commune fit le vœu d'ériger deux statues au Sacré-Cœur (l'une serait placée à Forzée, l'autre à Buissonville) si le village était préservé de l'incendie.  C'est le Sacré-Cœur de Buissonville que vous apercevez sur cette vue prise en 1931 ou 1932.  De gauche à droite on reconnaît :  Marie-Thérèse Quoibion, Antoinette Poncelet, Joseph Wauthy, Angèle Collignon, Nestor Soulier, Alphonse Collignon, Arthur Bottin, Louis Piérard, Maurice et Désiré Forest avec leur grand maman Félicienne Michel, Alphonse Soulier, Léon Collignon, une fille Corbiau de Havrenne, Angèle Pierlot, une autre fille Corbiau et sur son vélo Paul Soulier.

 

La fanfare a été créée en 1859 et reconstituée en 1900, sous le nom de "l'Union".  Vers 1895, elle prenait part à de nombreux festivals et enseignait la musique à ses membres dans sa propre école.  La société de musique a célébré son 50ème anniversaire le 11 septembre 1909 : Fidèle Buzin en était le directeur.  Reconstituée en 1948, elle a disparu vers 1954.  Figurent sur cette photo prise en 1910 :    1.Emile Delnoz; 2.Auguste Louis; 3.Georges Delnoz; 4.Mathieu Lebrun; 5.Fidèle Buzin; 6.Hubert Magerat; 7.Non identifié; 8.Alphonse Collignon; 9.Non identifié; 10.Non identifié; 11.Charles Buche, habitait à l'emplacement de la maison Van Mollekot; 12.Félix Martiny; 13.Joseph Lebrun; 14.Cyrille Laloux, habitait la maison disparue à gauche des étables de Victor Wéron; 15.Hector Hesbois; 16.Marcel Leclercq, habitait la maison Lenoir; 17.Emile Martiny; 18.Elysée Piérard, instituteur de Buissonville de 1886 à 191* ; 19.Nestor Bottin; 20.Joseph Mouvet, habitait la maison Debry-Dizier; 21.Melchior Destrée; 22.Abbé Adolphe Mailleux; 23.Victor Mailleux; 24.Non identifié; 25.Léon Fequenne; 26.Non identifié; 27.Ferdinand Lebrun; 28.Aimé Adam (?); 29.Non identifié; 30.Léon Massin; 31.Lucien Piérard, fut instituteur à Ciergnon; 32.Emile Stévigny; 33.Théophile Pirlot; 34.Gilles Destrée; 35.Louis Piérard, instituteur à Buissonville des années 20 à 1946; 36.Désiré Forest; 37.Pierre Delnoz.

 

L'harmonie Royale Ste Cécile de Buissonville.  Cette vue a été prise devant la maison d'Omer Collignon en février 1949.  De gauche à droite posent pour nous :   Accroupis : Maurice Forest, Marcel Molitor de Forzée, Roger Renard d’Humain, Auguste Baccus, Joseph Beaufays, Omer Collignon, Léon Lecouturier, Léon Wilhem, Jean Parmentier de Forzée.  Les deux enfants nu-tête, à droite du tambour, sont Jean Lissoir et Guy Willem.    Debout :  Armand Houssa, Simon Wauthy, Joseph Anciaux, Norbert Collard, Ferdinand Lebrun, Armand Poncelet, Victor Houssa, Jean Baccus, Omer Lambert de Forzée, René Collard de Forzée et Eloi Thomas (directeur, il habitait la maison Chevigné).   

 

Le 6 juin 1909, on fête les premières communions à Buissonville.  Un participant nous décrit l'événement: "Il est sept heures.  Le curé, les enfants de chœur, les communiants et leurs parents sont réunis à l'école des sœurs.  Le cortège descend à l'église.  La croix est suivie de la fanfare, puis les enfants, les premiers communiants avec, à côté d'eux, leur maman et en dernier lieu, le prêtre et la foule.  A 15 heures, les vêpres et le renouvellement des vœux de baptême sont célébrés.  A 19 heures trente, beaucoup de gens se retrouvent au salut.  Le lendemain, une excursion est organisée, à Namur, par Mr l'abbé Mailleux.  Les communiants et quelques parents visitent N.D. des Remparts, le parc Louise-Marie, la citadelle, les églises Saint-Jean et Saint-Loup, la cathédrale et enfin Saint-Joseph". 

Cette photo, commémorant la fête, a été réalisée dans la cour du presbytère.  Posent de gauche à droite:    Assis :  Sylvain Bottin, Jules Samson, Hector Picard, Adolphe Fequenne, Georges Gérard, Jean Poncelet, Clément Delot et Alphonse Forest.  A genoux : Angèle Collignon et Marie Bottin sont habillées en ange.  2ème rang :  Maria Pirlot-Michaux (l'ange), Maria Pirlot-Renoy, Maria Stévigny, Marie Legrand, Lucienne Sorée, Marguerite Legrand, Marie Lambert et Marie Collignon.  3ème rang :  Marie Lissoir, Catherine Gillard, Marie Soulier, Léopoldine Lavis, Aimée Fequenne, Louise Bouche et Jeanne Lavis (l'ange).  A l'arrière plan, l'abbé Mailleux.  Précisons que l'abbé Mailleux a exercé son sacerdoce dans le village, de 1908 à 1921.

 

 

 

Pour les personnes intéressées, je les informe que le tome n° 2 de  L’entité de Rochefort à la belle époque est toujours disponible et qu’il comprend bien entendu d’autres photos et d’autres textes.  Pour plus d’informations, cliquez ici.