Contact

 

 

L'entité de Rochefort à la belle époque

 

 

 

 

 

L’entité de Ciney à la belle époque

 

      Vous avez la nostalgie du temps passé, vous aimeriez revivre certains moments de votre vie, vous croyez la "belle époque" disparue à jamais... eh bien non.  Remontez le temps en découvrant une à une les pages du livre "L'Entité de Ciney à la belle époque"... et peut-être au fil des villages parcourus y reverrez-vous un proche parent ou un ami lointain, voire vous-même, sur une des nombreuses photos qui illustrent le livre.

 

A la découverte de Ciney et de ses environs.

       Découvrez les 9 anciennes communes (Achêne, Braibant, Chevetogne, Conneux, Ciney, Leignon, Pessoux, Serinchamps, et Sovet ) qui forment aujourd'hui le "grand Ciney". 

       Un ouvrage rassemblant 460 cartes postales et photographies. Tous les documents sont accompagnés d'une légende descriptive. 

       Vous serez transportés à une époque où le temps ne comptait pas... 

      Vous vous arrêterez à un coin de rue pour contempler une maison ou un quartier aujourd'hui disparu.      

       Une promenade dans les anciennes rues du "grand Ciney", sans la moindre automobile; seules quelques somptueuses calèches ou un attelage de bœufs pourront vous barrer le chemin...

      A l'aube du troisième millénaire qui va nous ouvrir à l'ère du virtuel et nous projeter dans un monde de communication encore bien plus élaboré qu'aujourd'hui, on peut se demander ce qu'il restera encore de tous les contacts sociaux d'autrefois, de ces fêtes de villages dont on se réjouissait tant à l'avance, du chemin de l'école parcouru tous ensemble, de ces soirées passées sur le pas de la porte avec nos grands-parents, des moissons qu'on allait récolter avec les voisins... que de nostalgie... quel plaisir aussi de se remémorer cette belle époque...

 

Voici quelques exemples parmi les 460 cartes postales, photographies et documents anciens

 

 

      Achêne - L'école des garçons, vers 1950.  En 1871, la Commune acquiert un terrain destiné à la construction d'une école au lieu-dit "souffiainse", en face de la ferme de Woot, le long de la grand-route.  Ce terrain, d'une superficie de 20 ares, a été acheté moyennant une rente annuelle et perpétuelle de 25 F.  La somme devait être payée par les habitants de Fays car ceux-ci avaient demandé le placement de l'école à cet endroit plus rapproché de leur hameau.  Les travaux de construction de l'école pour filles, avec logement pour l'institutrice, ont été adjugés, le 24 août 1871, pour le prix de 18.990 F, à Charles Tirant, entrepreneur à Bioul.  Hubert Henry a été nommé surveillant des travaux.  Dans un premier temps, ce bâtiment a donc abrité la classe des filles, avant d'être attribué aux garçons.

       Précisons que depuis la prise de ce cliché, une nouvelle école a été bâtie à l'arrière de cet immeuble.  Jean-Pol Gillain a tenu une pharmacie dans l'annexe de gauche de l'ancienne école. 

       Le maréchal-ferrant Joseph Fourneau, qui avait succédé à son père Nicolas, avait son atelier, avant la guerre, dans la maison suivante. Jules et Marthe Damblon-Ninin ont occupé cette demeure, après la guerre.

        La première école, construite en pierres, était située sur la place (n° 43 et 45), en face de la route de Liroux.  Avant sa démolition, dans les années 1930, la famille Karlik la louait.

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

Le classe de Soeur Saint-Charles, vers 1937.   Première rangée: Arthur Deskeuvre, Berthe Demeuse, Jean Werner, Christiane Dessy, Alice Davin (?), Denise Ferier et Marie-Thérèse Labar.   Deuxième rangée: Denise Burton (?), Mimie Dessy, Jeanne Gramme, Laurette Lamy (?), Raymonde Goffart et Georgette ou Monique Pirlot.   Troisième rangée: Mariette Chaboteau, Marie-Louise Paquet, Rose-Marie Delfosse (?), Georgette ou Monique Pirlot, Madeleine Fourneaux et Raymonde Dumont.    Au fond: Soeur Saint-Charles, Alfred Brasselle, Gustave Brahy, René Chaboteau, René Karlik, Olivier Labar, Raymond ou Léon Rochette et Emile Quoistiaux.  (col: Emile Quoistiaux)

 Que de figures connues sur ce cliché de la classe de Colette Gilmard, en juin 1964.   Première rangée: Marianne Crépin, Joëlle Marlair, Daniel Deskeuvre et Daniel Herman.   Deuxième rangée: Christine Davin, Philippe Marlair, Daniel Servotte, Alain Burton, Claudy Verlaine, Philippe Labar et Françoise Dervaux.   Troisième rangée: Bernard Wauters, Eric Chaboteau, Philippe Lebrun, Questiau, Serge Demeuse, Colette Dewez et Chantal Chaboteau.   Au fond de la classe: Serge (?) Didion, Mireille Didion, Carmen Demeuse, Dewez, Annick Henrot, Pierre Laloux et Pascal Verlaine. (Col: Philippe Labar)

 

La gare de Braibant

 

        Charles de Hepcée. 

            Charles (Charley) de Hepcée est né le 14 mars 1911.  « Elève de la 76 me Promotion Infanterie et Cavalerie à l’Ecole Royale Militaire, il est nommé sous-lieutenant d’infanterie le 26 décembre 1932, entre à l’Ecole d’Aéronautique où il devient cadre navigant en 1934 et est promu, en février 1939, au grade de capitaine ».  De l’avis de ses supérieurs, il est décrit comme un officier de grande valeur, ayant de hautes qualités professionnelles et compétent dans l’étude et l’emploi du matériel moderne complexe. 

            Il épouse, le 3 septembre 1936, Micheline de Sélys Longchamps.  Celle-ci, née le 10 septembre 1912, est la fille de Edgard et de Simone de Sélys Longchamps.  De cette union, naissent Eric, Monique, Rose et Claire.

            Après la capitulation de la Belgique, en mai 1940, il revient à Halloy et devient officiellement fabricant de charbon de bois et exploitant de l’entreprise jadis créée par son beau-père.  Il engage deux garçons du village: Emile Lurkin et le jeune Debehogne.  En novembre 1941, il met sur pied le home d’Haljoux qui accueillera des enfants en difficultés.  Ces activités lui viennent bien à point pour visiter les nombreuses fermes, comme préposé au ravitaillement du pensionnat ou comme vendeur de charbon de bois.  Il collecte des informations sur l’ennemi, prépare des terrains de parachutage et met en place des filières d’évasion pour les pilotes belges.

            A partir de 1942, il se retrouve en France.  Avec l’aide d’autres personnes, il met au point un système de passage, au moyen de faux passeports, pour le départ d’aviateurs vers l’Angleterre, d’agents « brûlés », de courriers et de colis, entre la France et l’Espagne.  Il crée aussi un réseau de renseignements.

            Au cours de la nuit du 12 au 13 avril 1944, dans les Pyrénées, il est arrêté par des douaniers allemands.  Il sera fusillé  le 29 juin 1944, aux environs de Toulouse 49.

             Son épouse, Micheline de Sélys Longchamps, est arrêtée par la police italienne, en mai 1943, près de Grenoble.  Après avoir été emprisonnée à Grenoble et à Suse (Italie), elle est déportée politique au Camp de Ravensbrück.  Elle sera libérée en avril 1945 49.

            Son frère, Michel de Hepcée, la guerre venue, rejoint la Royal Air Force.  Il collabore avec son frère pour mettre en place, en France, des filières d’évasions, pour les pilotes belges.  Il suit des cours et passe des examens pour piloter un avion.  Le 13 novembre 1943, aux commandes d’un « Spitfire », il attaque des péniches en Hollande.  L’avion est abattu et Michel est tué 49.

             Charles de Hepcée a donné son nom à une rue de Halloy.  En 1943, il avait construit, avec son épouse, une maison dans la rue, qui plus tard a porté son nom.  Etant donné les circonstances tragiques seule madame de Hepcée y a habité.

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

L'école adoptée, en 1927.   Première rangée: Hubert Pilotte, Hervé Dujeux, Alexandre Marloye, André Frippiat, Lucie Marchal, Maria Parfondry, Ghislaine Remy, Flora Gérard, Marguerite Dessy et Marthe Pesesse.   Deuxième rangée: Emile Lurkin, Léon Michel, Georges Frippiat, Nicolas Leloup, Esther Bovy, Jenny Dernelle, Aimé Chaboteaux et Marguerite Marion.   A l'arrière: Gabriel Frippiat, Marcel Focant et Joséphine Lafôret. (coll: Anne-Marie Lurkin)

 Cliché réalisé en 1928.   Première rangée: . Dirick, Anne-Marie Parfondry, Simone Frippiat, Juliette Botty, Juliette Pilotte, Lucie Pire et Irma Beaudoin.   Deuxième rangée: Louise Lefévre, Marie-Louise Romnée, Maria Lambert, Alberte Frippiat, Marie Remy, Jeanne Pilotte et Berthe Gourdin (fille du chef de gare de l'époque).   A l'arrière: Gabrielle Dernelle, Eva Remy, Berthe Langen, Flore Botty, Gilberte Henin, Dirick et Elisabeth Lambert. (coll: Anne-Marie Lurkin)

La classe de Mlle Bodart vers 1933.   Première rangée: Marie-Thérèse Lurkin, Hélène Bodart, Claire Marion, Antoinette Maudoux et Marie Frippiat.   A l'arrière dans l'ordre des têtes: Berthe Gauthier, Marguerite Marion, Marthe Pesesse, Lucie Marchal, Marcelle Scius, Joséphine Laforêt, Jenny Dernelle, Madeleine Marion, Maria Parfondry, Ghislaine Remy, Irma Rulkin, Marguerite Dessy, Aimée Chaboteaux, ?, et Marie Pilotte (debout). (coll: Anne-Marie Lurkin)

 

Préface de l’ouvrage

       Il existe différentes façons d'écrire l'histoire.  Pendant très longtemps, on ne s'intéresse presqu'exclusivement qu'à celle des "grands".  Mais avec la découverte de la photographie et la diffusion de la carte postale, on peut maintenant mieux visualiser, sites, paysages, bâtiments et rues de la moindre entité territoriale.

        Amand Collard de Haversin, après s'être attelé à l'album photo du grand Rochefort nous soumet aujourd'hui celui de Ciney. 

      D'une lecture attentive d'une majorité de légendes, accompagnant les photos de ce nouvel album, il faut reconnaître toute l'importance et le sérieux de la prestation exécutée.

      Que de cartes postales, photos jaunies par le temps ou vieux "papiers familiaux", il lui a fallu visualiser, situer et ensuite collationner.  Pour ce travail de "fourmi" ou de "bénédictin" toutes nos plus vives et sincères félicitations. 

      Certes la perfection n'est pas une vertu en ce bas-monde.  L'un ou l'autre lecteur pourrait s'étonner tantôt de ne pas trouver dans cet ouvrage le site qui lui est cher ou tantôt de devoir récuser une erreur ou un oubli dans le contenu d'une quelconque légende.  Tout en acceptant le bien fondé de pareilles remarques, il faut bien admettre qu'en 328 pages et 460 photos, on ne peut pas présenter tous les sites ni surtout rapporter par le détail la grande et petite Histoire de tous les lieux, répertoriés dans les 9 anciennes communes, constituant le Grand Ciney.  Puisqu'une sélection, nécessairement arbitraire a dû être appliquée, cela laisse la place à beaucoup d'autres publications. 

      Je ne regrette pas d'avoir à préfacer ce travail de longue haleine parce qu'il constitue le "vade mecum" nécessaire et indispensable, venant visualiser des centaines de pages déjà publiées ou à publier par le Cercle Culturel Cinacien.  Rien que pour cela, Amand, tu es devenu un ami et surtout un précieux vulgarisateur de notre histoire locale. 

      En vous invitant, à une vision et une lecture attentive de cet album, je vous convie, chère lectrice, cher lecteur à la "visite guidée" des nombreux sites qui ont animé et animent encore aujourd'hui l'histoire des 9 anciennes communes du Grand Ciney.

                             Octobre 1999        Le Président du C.C.C -  Jacques DESCY.

 

       Chevetogne - Cliché exceptionnel de la vie quotidienne d'autrefois, pris vers 1921.  Cette fontaine était alimentée par une réserve d'eau située vers le milieu de la "tranchée" (vers le Tige de Ronvaux).  Vu l'existence d'une perte à la conduite d'eau, la fontaine n'était alimentée qu'une petite partie de la journée.  C'est pour cette raison que beaucoup de "porteuses" se retrouvaient au même moment.  A droite, l'ancienne demeure d’Emile Dernelle.  Ensuite, celle de la famille Pierrard-Guilleaume, occupée auparavant par la famille Dozot-Dardenne.  Puis vient la maison qu'habitait Léopold Minet. 

M. Roger Dozot dans un courriel qu'il m'a adressé le 26 février 2010 ajoute : Au sujet du cliché des porteuses d'eau à la fontaine de Chevetogne (Ronvaux) repris dans l'article "L'entité de Ciney à la Belle Epoque", je peux vous préciser que la 1ère personne en partant de la gauche, est ma grand'mère, Pétronille DUBOIS (1878-1948), épouse de Camille Dozot.
La 2ème personne en partant de la gauche est sa mère, Victorine WILLEM (1846-1935)
La 2ème personne en partant de la droite est la grand'mère de Julie GILLARD.
Il est précisé que ce cliché aurait été pris aux environs de 1921. En tout état de cause, on peut voir que la forge construite par le père TERWAGNE de Enhet et exploitée par son fils Florimond n'existe pas encore.
Elle allait être bâtie  à côté de la pompe.
En ce qui concerne cette pompe, elle a été fondue par la fonderie GILLIARD de Philippeville (Actuellement le restaurant "le Phénicien")
Mon père, Robert Dozot avait racheté cette pompe, après sa mise hors service, au Bourgmestre de Chevetogne (Joseph Henrard). Après son décès en 1990, j'ai ramené cette pompe dans mon jardin à PHILIPPEVILLE. Par le plus grand des hasards, elle est donc revenue sur les lieux de sa naissance
.

Un grand merci à M. Dozot.

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

La classe des garçons en 1962.   Accroupis: Bernard Cornet, José Collard, Guy Randolet, Christian Bouvin, Robert Léonard, Charly Bodart et Jules Pirlot.  Deuxième rangée: Cyprien Hubert, Léon Dardenne, Claude Lecoq, Roger André, Emile Rouard, Georges Hubert et Bernard Verfaillie.   Troisième rangée: Etienne Lecoq, Georges Demars, Eli Dehard, Jean-Marie Ronvaux, Georges Klein et Léon Randolet.  (Coll: Jules Pirlot)

 La classe des filles en 1963.   Accroupies:  Denise Taviet, Marie-Jeanne Thonon, Anne-Marie Lemaire, Josette Léonard, Rose-Marie Culot, Maria Pirlot, Francine Massart, Rose-Marie Gillard et Monique André.   Assises: Angèle Thonon, Claire Randolet, Anne-Marie Damars, Marie-Louise Lepropre, Bernadette Stéphenne, Marie-Josée Dehard, Rita Lemaire, Anita Streignard et Anne-Marie Rouard.   Debout: Betty Schepmans, Jacqueline Crugenaire, Bernadette Randolet, Francine Randolet, ?, Christiane Lecoq, Véronique Olivier, Nelly Taviet et Myriam Cornet.  (Coll: Jules Pirlot)

 

       Ciney - A droite, vers 1907, le magasin "A la Boule Rouge".  Sur une facture datée de 1927 on peut lire: "A la Boule Rouge, entreprise de peinture, décoration et tapissage, maison Emile Roulin-Servais, 20 rue du Centre.  Spécialiste imitation des bois et marbres".  Aujourd'hui, le commerce de prêt-à-porter féminin "Vent du Nord" (n° 22) y est installé.  

       A gauche, un peu plus haut, au coin droit de la rue des Héros, le café "le Vénitien" tenu dans les années 1930 et 1940 par Clotaire Delhez.  Un immeuble à appartements a été construit sur cet emplacement.  L'agence de tiercés Ladbroke est installée au rez-de-chaussée. 

       A partir du coin gauche de la rue des Héros, redescendons la rue du Centre.  Jadis, la famille Godfroid, marchand de tissus, résidait dans la première maison (aujourd'hui, magasin de vêtements "Djemby"). 

      Le deuxième immeuble a accueilli, jusque dans les années 1970, la mercerie de Victor Collard et Marie Grandin, appelée à "Jésus Maria" (aujourd'hui, bureau du journal "Le Vlan Ciney - Dinant").

        La troisième maison, qui avait aussi une entrée place Monseu, abritait jadis la manufacture générale de cycles et motocyclettes de Constant Lefébvre.  Il s'était établi en 1889 comme fabricant de vélocipèdes.  En 1902, il avait ouvert sa manufacture de cycles et d'automobiles.   Le commerce a ensuite été repris par son fils Edgard Lefébvre-Clarembeau.  Plus tard, Florent Debry y a exploité un café: "le Derby" (actuellement, les magasins "Adecco" et "L'Anaconda").  Cette maison a été démolie vers 1980.  Par malchance, la maison contiguë à "Jésus Maria", dont nous avons parlé ci-dessus, s'est effondrée lors de ces travaux.  (légende de 1999 - Col: Alain Van Acker)

 

Introduction

       A l'aube du troisième millénaire qui va nous ouvrir à l'ère du virtuel et nous projeter dans un monde de communication encore bien plus élaboré qu'aujourd'hui, on peut se demander ce qu'il restera encore de tous les contacts sociaux d'autrefois, de ces fêtes de villages dont on se réjouissait tant à l'avance, du chemin de l'école parcouru tous ensembles, de ces soirées passées sur le pas de la porte avec nos grands-parents, des moissons qu'on allait récolter avec les voisins... que de nostalgie... quel plaisir aussi de se remémorer cette belle époque...

        Que de richesses glanées lors des soirées passées avec les aînés de nos villages afin de collecter les informations agrémentant les photos présentées.  Informations précieuses qui m'ont permis de réaliser cet ouvrage.

        C'est aussi l'opportunité d'avoir une pensée pour tous ces photographes inconnus qui ont immortalisé maintes scènes de nos villages, au début du siècle.  La photographie était réservée aux professionnels, car elle était très coûteuse.  Heureusement, la carte postale, principal moyen de communications à l'époque, a permis de nous transmettre la physionomie de moult quartiers aujourd'hui métamorphosés.  L'arrivée du téléphone a amené le déclin de cette manière de correspondre.  Aujourd'hui, seuls les villes et les lieux touristiques bénéficient encore de cet attrait médiatique.

        S'il est relativement aisé de retracer des clichés de la première moitié de ce 20e siècle, il sera excessivement difficile de trouver de vues de l'époque actuelle pour illustrer un ouvrage dans 50 ans.  En effet, dans chaque foyer, il y a un appareil photo, mais qui prend encore des scènes de son village...

        On ne peut qu'encourager nos contemporains à fixer sur pellicule les beaux coins de notre région.  Ces vues émerveilleront les générations futures, comme nous-mêmes avons été ravis de découvrir par la photo le mode de vie de nos aïeux.

        Maintenant, asseyons-nous au coin du feu et plongeons-nous dans le temps de jadis à la quête de souvenirs d'antan...

        Au fil des pages, vous découvrirez un grand nombre de photos.  Celles-ci,  représentant parfois des personnes surprises dans leurs travaux de tous les jours ou lors de festivités, vous donneront un aperçu sur la manière de vivre de nos ancêtres.

        Cet ouvrage n’aurait pas vu le jour sans l’aide de toutes les personnes citées ci-dessous.  Certaines m'ont reçu plusieurs soirées pour me conter le passé de leur village.  D’autres m'ont prêté des documents.  Malheureusement, certaines nous ont déjà quittés.  Vu le nombre important de personnes qui m'ont aidé, j'ai peut-être omis de citer certaines d’entre elles.  Si tel était le cas, je vous serais reconnaissant de m'en excuser.

        Un grand merci à: Frans Abel, Germaine Abel, Louis et Marie-Louise Baudoin-Thirion, Jean Borlon, Marguerite Bovy, Marie-Louise Chaboteaux, Monique Clacens, Claudine Collard, Marie Collard, Maria Collard-Meunier, Berthe Collée, Germaine Collin-Rical, Dominique de Looz-Corswarem, Denise Delrée, Marie-Thérèse Destrée, Jacques Detroz, Nelly Dieudonné, Marie Englebert-Gigot, Willy Faveaux, Denise Ferier, Florent Gauthier, Louis Genette, Ariste et Léa Goblet-Meunier, Camille et Marie-Thérèse Georges-Raiwet, Pol Georges, André Goffinet, Christian Goffinet, Clémentine Hautot, Jean Henrotin, Marc Hubert, Philippe Labar, Paul Lambotte, Jean et Adèle Leclercq-Gallus, Maxime Lissoir, Anne-Marie Lurkin-Parfondry, Paul et Bernadette Martin-Mailleux, Aimé Nadin, Francis Pairoux, Renée Pairoux-Gaspard, Michel Pirlot, Yvonne Pirlot-Lecomte, Léon et Ida Pirlot-Marlair, Jules et Pascale Pirlot-Pètre, Jacques Piton, Emile Quoistiaux, Renée Robert-Culot, Jules et Claudine Rodric-Gérard, Pol Roland, Arthur Ronvaux, Henriette Rosenthal-Gigot, Marcelle Rosenthal, Marylène Rosenthal, André Sacré, Germaine Sagot, Aimé et Madeleine Sagot-Engel, Christian Sepulchre, Roger Simon, Alain Van Acker, Marie-Josée Verdin, Andrée Villanoy, Denise Villanoy-Halin, Danny Warzée et Alice Welter-Deharre

        Je tiens aussi à remercier:

- M. Jacques Descy qui m'a fait l'honneur de préfacer cet ouvrage et qui m'a apporté quelques précisions complémentaires.

- Le Collège des bourgmestre et échevins de la ville de Ciney, le service des Travaux, qui m'ont autorisé à consulter les archives, les registres communaux et l’Atlas des chemins vicinaux.

        En rédigeant ce livre, j'ai essayé, avec l’aide précieuse des aînés de nos villages, de restituer avec un maximum de précision les événements qui ont jalonné notre passé si riche en histoire.  Néanmoins au fil des années, la mémoire s'estompe et je suis bien conscient que certaines erreurs ou omissions peuvent s’être glissées.  Vos remarques ou précisions à ce sujet seront les bienvenues.

        Le plus difficile aura été de dater, avec le plus d'exactitude possible, les événements que nous avons présentés.  Certes une erreur de cinq ans pour un fait qui s'est déroulé il y a une quinzaine d'années vous paraîtra importante, mais dans cinquante ans elle sera négligeable.

       Pour rédiger la partie historique de ce livre j'ai compulsé des archives, ainsi que des ouvrages spécialisés.  Chaque emprunt est suivi d'un chiffre, en indice.  Celui-ci correspond au titre consulté que vous trouverez dans la bibliographie.

       Pour les photos de classes ou des bâtisses, sauf indication contraire, je cite les noms de la gauche vers la droite, en commençant par l'avant-plan.

        J'espère que la lecture de ce livre vous sera agréable et réveillera certains de vos souvenirs enfuis dans votre mémoire et quelle permettra au plus jeunes de découvrir le mode de vie au début du siècle.

 Haversin, le 20 novembre 1999   -    Amand Collard.

 

       Ciney - Carte postale, envoyée en 1931.  A gauche, le magasin de liqueurs et épicerie exploité, jusqu'en 1947, par Julien et Adolphine Lecomte-Banneux.  Cette épicerie a aussi été tenue par Armand et Maria Rodrique-Henin, pendant 17 ans, puis de 1977 à 1993, par Jean et Adèle Leclercq-Gallus (aujourd'hui, le magasin de chaussures "Différent"). 

       La maison suivante, achetée en 1936 par Julien Gauthier, a été occupée par de nombreuses personnes: Jadot, marchand de grains; Aristide Jonet, marchand de bois; l'avocat Rossignon, jusqu'en 1937; le dentiste Camille Lizin, époux de Marie-Josée Braibant; l'architecte Jules Lecomte-Godart; Victor Pire; le Stock Américain, tenu par Jules Bodson et depuis janvier 1971 par Florent Gauthier qui y réside encore aujourd'hui. 

       Les immeubles suivants ont été habités par: Julien Dawagne-Thomas, vitrier (sur une facture de 1926 on lit: "Grande Miroiterie Centrale, Julien Dawagne, rue du Condroz 8); la droguerie de Joseph Pesesse, reprise par son beau-fils Raoul Pirson; la mercerie des demoiselles Domer, reprise ensuite par la famille Goffart-Ricail (vêtements pour dames); Emile Defays, facteur. 

       Au centre, le commerce de vêtements "A Saint-Joseph" tenu par Georges Richir.  Il a été incendié en 1932.  Aujourd'hui, il est exploité par Gisèle Richir (née en 1903), veuve de Jean Lambotte (recherches de 1999).

 

       Conjoux - Ce café-restaurant a été tenu par la même famille pendant plusieurs générations: Hamtiaux-Meurice; Louis Lefébvre-Hamtiaux.  Dans les années 1930, Moïse Meurice exploitait le café, son épouse Laure l'épicerie.  Maintenant, leur petit-fils Serge Defosset y demeure, mais il n'y a plus de commerce.  A gauche, la forge exploitée avant la guerre par Omer Chabotier.

       Ce cliché a été pris au coin de la rue de la Fontaine.  Jadis, il existait une fontaine dans les bois, un peu plus loin.  On l'appelait "Fontaine du bois".  En 1843, elle appartenait à François-Gérard Pirson, rentier à Dinant.    Les fermiers s'y rendaient pour aller chercher l'eau nécessaire à la préparation du beurre, car elle était très froide.  Utilisée principalement lors de manques d'eau, elle a servi jusqu'aux environs de la dernière guerre.   Deux maisons se dressaient près de cette fontaine, notamment celle occupée par la famille Brisac.  Ces deux demeures ont été démolies après la première guerre (recherches de 1999). 

 Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

Comme beaucoup de villages, Conneux et Conjoux n'ont pas été épargnés par la déportation des jeunes en Allemagne, lors de la dernière guerre.  Après leur retour, une grande fête avait été organisée en leur honneur, en 1945.   On reconnaît à l'avant-plan: Nicolas Gilson, Fernand Lepropre, Sylvain Ledieu et Pierst de Raveschoot (officier, époux de Anne-Marie del Marmol).   A l'arrière: Louis Decamp, Jules Ninin, Alfred Ninin, Albert Luca, Léopold Declaye, Constant Ledieu, Louis Scius, Georges Taviet, Désiré Gilson et Désiré Luca. (Coll: Denise Villanoy)

 Les "organisateurs" photographiés près du monument.  A l'avant-plan: l'institutrice Emilie Burlet-Wiem, Gilberte Rouelle, Joséphine Ledieu, Ghislaine Meurice, Clémentine Hautot, Simone Lepropre, Carmen Dumont et Hubert Hautot (déporté 1914-1918).   A l'arrière: le curé Rouvroy, Yvonne Dachelet, Marie-Louise Garigliani, Joseph Moreau, Denise Halin, Alphonse Ledieu, Marie Pairoux, Marie-Thérèse Dachelet, Monique Delvaux, l'instituteur Jean Compère, Sylvain Collin et Armand Culot.  Les enfants se nomment Jules Gustin, Marcel Dorignaux, Théo Lissoir, Victor Valange, Camille Longchamps et Joseph Valange. (Coll: Denise Villanoy)

 

       Haversin - La maison de Joseph (1874-1956) et Marie (1879-1955) Willem-Magerat, construite vers 1908.  Joseph exerçait la profession de maréchal-ferrant et Marie tenait la quincaillerie.  Après leur décès, leur fille Bertha, épouse de Joseph Sacré (1917-1996), a repris le commerce.  Ils ont aussi exploité un service de taxis. 

       En 1951, le monument aux morts a été démonté et éloigné de la grand route, celle-ci devant être élargie.  C'est à cette époque que les noms des combattants décédés lors de la guerre 1940-1945 furent gravés et que l'on a procédé à sa décoration.  Pour payer tous ces frais, le Comité des Anciens Combattants avait organisé une tombola et plusieurs fêtes philanthropiques.  Le 30 avril 1951, le Conseil communal a décidé de verser un subside de 20.000 F.

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

Que de visages connus sur ce cliché de la classe de M. Toussaint, en 1930-1931.   Assis: Raymond Delsa, Oger Goblet, Roger Molitor, Jules Pierson, Joseph Damas, Joseph Lavaux et Florent Amelin.   Deuxième rangée, y compris les élèves insérés entre ces derniers:  Joseph Stienon, Franz Abel, Armand Dasti, Marcel Lavaux, Cyrille Strainchamps, Roger Graide, Julien Poncin, Léopold Lavis, Henry Bertrand, Edgard Joiris, Fernand Georis, René Wuidart, Alphonse Gigot, Fernand Grégoire, Clément Donnay et Cyrille Deville.   Contre le mur: Joseph Willem, Ariste Goblet, Antoine Humblet, Alphonse Deskeuvre, Louis Donnay, Félix Joiris, Alphonse Bertrand, Pol Borlon, Philippe Barthélemy, Nestor Bayonet, Arthur Themlin et l'instituteur Georges Toussaint qui a enseigné dans le village de 1919 à 1957.

 La classe de Marie Gigot en 1943.   A genoux: Marie ?, Marie-Jeanne Lecomte, Nelly Sternon, Marie-Louise Burton, Odile Romedenne, et Marie Lacroix.   Deuxième rangée: l'institutrice Marie Gigot, Marie-Louise Chaboteau, Magguy Pleers, Paulette Toussaint (en blanc), Edith Famerée, Mimie Romedenne, Ida Donnay (en blanc), Lise Joiris, Josette Purnode, Monique Defawe, Simone Delsat et le curé W. Hoppe.   A l'arrière, dans l'ordre des têtes:  Micheline Leers, Mireille Doumont (?), Rosette Flamand, Marie-Thérèse Bronze (en blanc), Maria Meunier, Gisèle Guilmot, Jeanine Sibret, Micheline Lequeux (devant Marie-Louise Huet), Marie-Louise Huet (au centre de la fenêtre), Marcelle Rosenthal, Francine Guilmot (devant Liliane Delhalle), Liliane Delhalle (contre la fenêtre), Simone Pirlot (devant Laurence Lurkin) , Laurence Lurkin (contre le côté droit de la fenêtre), Denise Flamand (devant Blanche Deskeuvre), Blanche Deskeuvre (contre le mur), Ghislaine Gauthier et Mimie Collée (en partie cachée par Simone Delsat).

 

       Leignon - En 1843, le moulin appartenait à la veuve de Xavier Florent Dupont, rentière à Leignon.  Le comte Adolphe de Gourcy était propriétaire de la tannerie établie sur le site.

       Ce moulin, propriété autrefois de la famille Eggermont, était installé dans le petit bâtiment, situé à gauche de ce cliché.  Une dynamo, entraînée par une turbine, fournissait, quelques heures par jour, le courant continu pour le château et la maison du meunier.  Florimont Fourneaux a été le dernier meunier avant la deuxième guerre.  Antoine Lhoste de Corbion a remis le moulin en fonction pendant les hostilités.  Ce dernier animait aussi les kermesses avec un tire-pipes et une friterie.

       Aujourd'hui, l'étang a été comblé.  Le dépôt de la brasserie de Fernand Godard et de la famille Draux a été construit sur une partie de son emplacement.

       Plusieurs agriculteurs ont exploité la ferme contiguë au moulin: Albin Collard; Clément et Joséphine Noël-Beaudoin de 1936 à 1947; Alfred et Marie Gathy-Famerée; Michel et Hélène Fonder-Gathy et Philippe Fonder (recherches de 1999). 

 

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

Que de visages connus sur cette photo prise vers 1934.  On reconnaît:    A l'avant-plan: Simone Noël, Marie-Louise Tissot, Marie Renard, Léonie Tissot (la plus grande), Irma Rodrique, Germaine Dessoy, Marcelle Hamtiaux, Denise Duchêne, Reina Marchot, Irène Chabotier (en blanc), Renée Chamberlan, Albert Goblet (plus grand), Léon Donnay (devant l'élève coiffé d'un bonnet), Albert Dony, Frans Goblet (en noir), Edmond Gauthier, ? (petit, en noir), André Dessoy (derrière le précédent), Jules Tissot, Albin Chamberlant, René Rical (derrière Albin Chamberlant), Roger Chabotier (avec col blanc), Alexis Carpentier et Joseph Chabotier (en noir).   A l'arrière:  Laure Rodrique, Germaine Rical, Alice Laloux, Clotilde Renard (plus grande), Elise Pierret, Léonie Bastin, Andrée Rodrique (col en "V"), Louisa Chamberlan, Marie-Louise Marlair, l'institutrice Elise Delhaye (née en 1905, épouse de l'architecte Ernest Stainier), l'instituteur Nestor Pajot (né en 1895, époux de Marie Corbier), Aimé Devrée, Olivier Labar, Ovide Focant (en noir), Léon Focant (en blanc), André Meunier, Joseph Marlair, Antoine Lallemant (en noir) et Louis Chamberlan (chemise blanche).  (Col: Germaine Rical)

 L'école des filles, vers 1938.   Debout contre le mur: Marcelle Hamtiaux, Germaine Dessoy, Reina Marchot, Renée Chamberlan, Berthe Dauphin, Cécile Henrot, Simone Noël, Alice Laloux, Germaine Rical et l'institutrice Elise Stainier-Delhaye.   Première rangée de bancs: Yvonne Gauthier, Véronique Tissot, Monique Henrot, Palmire Renard, Marie-Thérèse Dessoy et Betsy Ridelle.   Deuxième rangée: Nelly Jacoby, Anna Radu, Irma Rodrique, Marcelle Renard et Andrée Henrot.   Troisième rangée: Marie-Louise Tissot, Manon Noël, Ida Bouchat (Ychippe) et Denise Duchêne.   Quatrième rangée: Irène Chabotier et Marie Renard.  (Col: Germaine Rical)

 Les élèves de la classe de Corbion vers 1936.   Assis: Jean Dirick, Roger Demarche, Roger Bouchat, Léon Hesbois, Alexandre Dirick et Louis Appeltans.    Deuxième rangée: Jean Brisbois, Marie-Thérèse Brisbois, Georgette Wouters, Jeanine Samson, Marie-Josée Demarche, Jean Duchêne, Ida Dessille, Anne-Marie Engel et Madeleine Engel.   Troisième rangée: Freddy Goblet, Marie-Josée Samson, Gérard Wouters, Alfred Wouters, Guy Dirick et l'institutrice Angélique Duchêne-Dominé.   A l'arrière: Laure Bouchat, Edmond Lentz, Hortense Bouchat, Henri Lentz et Marthe André. (Col: Madeleine Engel)

La classe de Mme Beaufays en 1925.  Première rangée: Joséphine Collard, Georges Hubert, Régina Badet, Madeleine Badet, Berthe Denison, Gilberte Gustin, Anatole Carpentier, Armand Rodrique, Rosa Badet, Désiré Labar, Romain Jottard et ?.   Deuxième rangée: André Fluzin, Marie Jottard, Léonie Rodrique, Félix Nicolas, ?, Victor Carpentier, Félix Chabotier, Joseph Labar et Odon Daix.   Au fond:  l'institutrice Beaufays, Joseph Beaufays, Léona Hubert, Agnès Herbet, Marie Constant, Germaine Sagot, Marie Beaufays et Flore Nicolas.  (Col: Madeleine Engel)

 

       Pessoux - L'église Saint-Martin, vers 1902.  La partie du chœur de l'église, à l'avant-plan, s'appelle "la tribune des barons".  Les barons de Woot entraient dans l'église par cette porte.

       La ferme Liégeois et la ferme Lamboray utilisaient l'étang situé à gauche.  Celui-ci a été comblé dans les années 1950, après le placement de la distribution d'eau.  La ferme d’Etienne Liégeois, à gauche, était exploitée autrefois par son père Henri.   

       En 1885, le baron Charles de Woot, tant en son nom qu'au nom de sa mère et de sa soeur propose au conseil de fabrique d'offrir à la commune une somme de dix mille F pour l'aider à subvenir aux frais de construction d'une nouvelle église.  L'unique condition posée par la famille de Woot consiste en la concession à perpétuité d'une tribune particulière ayant une ouverture sur le chœur de l'église.  Les frais de construction de cette tribune étaient à sa charge.  Le 15 mars 1887, le Doyen Houba de Ciney bénit la première pierre de la nouvelle église.  Pendant son édification, en 1887 et 1888, les offices ont été célébrés dans la grange, voisine du presbytère, grange allongée au moyen d'un hangar en planches. 

 

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

La classe de l'instituteur Henry Flahaux, en 1952.   Première rangée: Jules Besure, Edmond Meurant et Michel Fluzin.   Deuxième rangée: Arthur Lallemand, Roger Chamberlan, André Hastir et Jules Flahaux.   Troisième rangée: Joseph Desseille, Joseph Chamberlan, Marcel Melchior et Gérard Perat.   Quatrième rangée: André François, Jean Gerkens et Gilbert Legrand.   A l'arrière: Edmond Halin, André Devrée, Maurice Jadin, Armand François, Pierre Monfort, Constant Chamberlan et l'instituteur (recherches effectuées par Adèle Gallus).

 Cliché pris à l'occasion de l'année mariale, en mai 1943.   Assises: Georgette Goysens, Maria Desseille, Agnès Tasiaux, Camille Desseille, Anne-Marie François, Marie Collignon, Eva Collignon, Jacqueline Gallus, Adèle Gallus, Madeleine Gustin et Céline François.   Deuxième rangée: Marie-Jeanne Lamboray, Didi Romedenne, Mimie Romedenne, Marie-Thérèse Halin, Yvette Pairoux et Mimie Chamberlan.   Troisième rangée: l'institutrice Mlle Dumont, Elise Chamberlan, Juliette Goffin, ?, Alberte Lipsin, Antoinette Liénard (légèrement en retrait), Madeleine François, Micheline Lipsin, Irma Lipsin (derrière la précédente), Juliette Gustin, Gabrielle Constant, Angelina Collignon et Yvette Goffin.   A l'arrière: Ida Landrain, Irène Thirifay, Marie-Henriette Pairoux, Marie-Louise Liénard, l'Abbé Nicolay, Marie-Henriette Lizen, Marie-Louise Jadin, ?, Georgette Pairoux (un peu à l'avant) et Marie-Henriette Hardenne (recherches effectuées par Adèle Gallus).

 

       Sovet - La classe de Sœur Ermeline, vers 1938.  Ce cliché rappellera certainement de bons souvenirs aux écoliers qui ont passé une partie de leur enfance dans cette classe.  Pendant les rudes hivers de cette époque, le poêle trônant au milieu de la classe procurait une bonne chaleur aux élèves qui l'entouraient.  Remarquez les objets religieux accrochés aux murs et posés sur les armoires.

       Assis dans l'ordre des têtes: Ernest Lambotte, Alberte Fadeux, Henri Simon, Esther Lambotte, Céline Léonard, Jean Lurkin, Marie-Thérèse Laloux, Albert Vilanoy, Marie-Thérèse Vanhoof, Christian Houins, Fernande Burton, Pierre Dujeux et ?.

       Debout: Yvonne Beguin, Mimie Fadeux, Georgette Vieuxjean, Jeanne Simon et Eléonore Rodric. (coll: Claudine Gérard)

Au fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :

Une classe en 1932.   Première rangée: Mimie Fadeux, Roger Vilanoy, Jean Piette, Léopold Baume, Fernand Fadeux, Félix Lurkin, Auguste Marion, Jules Rodric, Marie-Thérèse Laloux, Ernest Lambotte et Esther Lambotte.   Deuxième rangée: Ida Frippiat, Marie Donis, Simone Fadeux, Clara Gillard, Aimée Gillard, Maria Simon, Lucie Frippiat, Anna Lamy, Anna Lambotte, Marie-Thérèse Lambotte et Madeleine Lambotte.   A l'arrière: Eloïse Fadeux, Juliette Frippiat, Clara Lurkin, Anne-Marie Burton, Marguerite Lurkin, Mimie Burton, Alice Thirifays, Marguerite Demarcin, Yolande Houins, Claire Piette et Maria Lambotte. (coll: Claudine Gérard)

 Que de têtes connues sur cette photo réalisée vers 1943.   Première rangée: Esther Lambotte, Madeleine, Marie-Thérèse Vanhoof, Irène Goblet, Yvette Catalina, Anne-Marie Donis, Rose-Marie Hesbois et Marthe Piette.   Deuxième rangée: Thérèse Stelmes, Marie-Thérèse Laloux, Eléonore Rodric, Céline Léonard, Alberte Fadeux, Mimie Fadeux, Marie-Thérèse Lambotte et Yvonne Beguin. (coll: Claudine Gérard)

 La classe de l'instituteur Louis Michel, vers 1938.    Première rangée: Roger Simon, Félix Lurkin, Jean Piette et Maurice Burton.   Deuxième rangée: Alfred Lambotte, Lambert Simon, Léopold Baume et Paul Marlair.   A l'arrière dans l'ordre des têtes: Edmond Simon, Franz Vanhoof, l'instituteur, Auguste Marion, Roger Vilanoy (assis), Jules Rodric et Fernand Fadeux. (coll: Claudine Gérard)

 

Un livre de 328 pages au format de 170 x 245 mm.

460 cartes postales, photographies et documents anciens.

 Une idée-cadeau originale... à offrir ou à recevoir.

 Prix: 22 € + frais d'expédition de 2,6 € (envoi normal) au numéro de compte BE57 0001 2564 7635 de A. Collard à Haversin en mentionnant vos nom et adresse.

 Pour tous renseignements complémentaires : Amand Collard

163, rue de Barvaux  -  B 5590 Haversin            083-688920.

a m a n d . c o l l a r d @ s k y n e t . b e

 

      

Du même auteur… (au 8 juin 2012)

Comme éditeur

- L’Entité de Rochefort à la belle époque, tome n° 1, 1993, (coauteur avec Philippe Collignon et Jacky Berg).

- L’Entité de Rochefort à la belle époque, tome n° 2, 1996, (coauteur avec Jacky Berg).

- L’Entité de Ciney à la belle époque, 1999.

- Forzée et saint Willibrord – Histoire et petites histoires, 2008 (coauteur avec Willy Dardenne).

Dans les revues du Cercle Culturel Cinacien

- Drame à la foire de Ciney en 1912.   CCC n° 111, 2006, p 99-114.

- Haid-Haversin – La gendarmerie charge la population locale, ouverture d’un bureau de la mutualité socialiste.   CCC n° 117, 2009, pp 45-58.

- Haversin - Un hameau disparu - Molinia, ses moulins et ses fermes.  CCC n° 107, 2005, p 21-45.

- Haversin-Serinchamps: l'enseignement primaire, son histoire, ses démêlés (1830-1883).  CCC n° 100, 2001, p 119-154 et partie n° 2, CCC n° 105, 2004, p 5-32.

- La fonderie Viroux-Michotte.  CCC n° 121, 2011, pp 53-77.

- Les Cercles d’histoires cinaciens, 1957-2007.  CCC n° 113, pp 3-33.

- Nos chères malles-poste d’antan.   CCC n° 119, 2010, pp 31-121.

- Une forteresse volante s'écrase entre Buissonville et Serinchamps.   CCC n° 109, 2006, p 81-112.

Dans les revues du Cercle Historique de Rochefort

- Charles-Alexandre Moreau: un ingénieur exceptionnel.  Cahier n° 32, 1996, p 79-98.

- Forzée, bastion de la résistance pendant la guerre…  Cahier n° 39, 2004, p 84-96.

- Je voudrais bien savoir.  Cahiers n° 33, 1997, p 116; n° 34, 1998, p 96; n° 35, 1999, p 48-49 et n° 36, 2000-2001, p 70-72 ; n° 37, 2002, p112-113; n° 39, 2004; n° 46, 2011, pp 221-224 ; n° 44, 2009 pp 129-134 ; n° 45, 2010, pp 169-183.

- Jean Charlier mort à bord du Chilier.  Cahier n° 40, 2005, p 64-72.

- Jeux et amusements des adultes au bon vieux temps.   Cahier n° 41, 2006, p 115-158.

- La Commune de Buissonville parrainée par la Ville de Saint-Gilles.  Cahier n° 39, 2004, p 142-145.

- La vente des Domaines Nationaux dans le canton de Rochefort, CCHR n° 46, 2011, pp 5-78

- La villa « les Rochettes » à Rochefort.  Cahier n° 40, 2005, p 161-164.

- L'ancienne église de Rochefort.  Cahier n° 33, 1997, p 30-38.

- L'arrivée du chemin de fer à Rochefort.  Cahier n° 32, 1996, p 5-78.

- Le Molinia : ses moulins et ses fermes.  Cahier n° 38, 2003, p 104-121.

- Le moulin de Behogne (des origines à la Révolution française).  Cahier n° 40, 2005, p 26-63.

- Le quartier du haut de la rue Jacquet, au XIXe siècle.  Cahier n° 33, 1997, p 5-29.

- Le sépulcre et le calvaire de Lorette Cahier n° 36, 2000-2001, p 57-69.

- L'ermitage de Lorette.  Cahier n° 35, 1999, p 13-47.

- Les Ardennes illustrées (France et Belgique) – Elizé de Montagnac, CCHR n° 42, 2007, pp 7-33.

- Les crashs d’avions, lors de la guerre, dans la région de Rochefort  - Une forteresse volante s’écrase entre Buissonville et Serinchamps.  Cahier n° 39, 2004, p 63-83.

- Les croix en fonte de nos cimetières.  Cahier n° 36, 2000-2001, p 73-111.

- Louis Banneux, le folkloriste rochefortois Cahier n° 36, 2000-2001, p 45-56.

- Louis Banneux.   Cahier n° 34, 1998, p 93-95.

- Louis-Joseph Poncelet, commissaire du Directoire exécutif.  Cahier n° 37, p 47-111.

- Nos chères malles-poste d’antan, CCHR n° 45, 2010, pp 89-162.

- Notre village d’antan - (Han-sur-Lesse, au début du 20ème siècle), CCHR n° 44, 2009, pp 103-123.

- Présentation de l’ouvrage de Christian SEPULCHRE DE SOLIERES.  Les Desandrouin et les Bleret en Famenne, deux familles, deux destins.  Cahier n° 40, 2005, p 166-167.

- Rochefort vu par la presse illustrée :  Cahier n° 34, 1998, p 74-92; cahier n° 35, 1999, p 50-61; cahier n° 36, 2000-2001, p 40-44

- Rochefort, hier et aujourd’hui, CCHR n° 42, 2007, pp 55-59.

- Sommaire des articles publiés par le Cercle Historique de 1959 à 2004.  Cahier n° 39, 2004.

- Un bombardier B-17 tombe à Rochefort, CCHR n° 43, 2008, pp 91-97

- Une visite aux célèbres grottes de Rochefort, CCHR n° 45, 2010, pp 27-44.

 

Divers

 

- Les autorités communales gèrent l’afflux de la population, dans Jemelle, un site ferroviaire se raconte, Centre du Rail et de la Pierre, 2010, pp 104- 117.

- Le chemin de fer dans la région de Jemelle, vu par la presse, dans Jemelle, un site ferroviaire se raconte, Centre du Rail et de la Pierre, 2010, pp 118- 161.