|
L’entité de Ciney à la belle
époque
|
Vous avez la nostalgie
du temps passé, vous aimeriez revivre certains moments de votre
vie, vous croyez la "belle époque" disparue à jamais... eh bien
non. Remontez le temps en découvrant une à une les pages du
livre "L'Entité de Ciney à la belle époque"... et peut-être au
fil des villages parcourus y reverrez-vous un proche parent ou
un ami lointain, voire vous-même, sur une des nombreuses photos
qui illustrent le livre. |
|
|
A la découverte de Ciney et de
ses environs.
Découvrez les
9
anciennes communes (Achêne, Braibant, Chevetogne, Conneux,
Ciney, Leignon, Pessoux, Serinchamps, et Sovet ) qui forment
aujourd'hui le "grand Ciney".
Un ouvrage rassemblant
460 cartes postales et photographies. Tous les documents sont
accompagnés d'une légende descriptive.
Vous serez transportés
à une époque où le temps ne comptait pas...
Vous vous arrêterez à
un coin de rue pour contempler une maison ou un quartier
aujourd'hui disparu. |
Une promenade dans les
anciennes rues du "grand Ciney", sans la moindre automobile;
seules quelques somptueuses calèches ou un attelage de bœufs
pourront vous barrer le chemin...
A l'aube du troisième
millénaire qui va nous ouvrir à l'ère du virtuel et nous
projeter dans un monde de communication encore bien plus élaboré
qu'aujourd'hui, on peut se demander ce qu'il restera encore de
tous les contacts sociaux d'autrefois, de ces fêtes de villages
dont on se réjouissait tant à l'avance, du chemin de l'école
parcouru tous ensemble, de ces soirées passées sur le pas de la
porte avec nos grands-parents, des moissons qu'on allait
récolter avec les voisins... que de nostalgie... quel plaisir
aussi de se remémorer cette belle époque...
|
Voici quelques exemples
parmi les
460
cartes postales, photographies et documents anciens |
|
|
|
Achêne - L'école des garçons, vers 1950. En 1871, la
Commune acquiert un terrain destiné à la construction d'une
école au lieu-dit "souffiainse", en face de la ferme de Woot, le
long de la grand-route. Ce terrain, d'une superficie de 20
ares, a été acheté moyennant une rente annuelle et perpétuelle
de 25 F. La somme devait être payée par les habitants de Fays
car ceux-ci avaient demandé le placement de l'école à cet
endroit plus rapproché de leur hameau. Les travaux de
construction de l'école pour filles, avec logement pour
l'institutrice, ont été adjugés, le 24 août 1871, pour le prix
de 18.990 F, à Charles Tirant, entrepreneur à Bioul. Hubert
Henry a été nommé surveillant des travaux. Dans un premier
temps, ce bâtiment a donc abrité la classe des filles, avant
d'être attribué aux garçons.
Précisons que depuis la prise de ce cliché, une nouvelle école a
été bâtie à l'arrière de cet immeuble. Jean-Pol Gillain a tenu
une pharmacie dans l'annexe de gauche de l'ancienne école.
Le maréchal-ferrant Joseph Fourneau, qui avait succédé à son
père Nicolas, avait son atelier, avant la guerre, dans la maison
suivante. Jules et Marthe Damblon-Ninin ont occupé cette
demeure, après la guerre.
La première école, construite en pierres, était située sur la
place (n° 43 et 45), en face de la route de Liroux. Avant sa
démolition, dans les années 1930, la famille Karlik la louait.
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
Le classe de
Soeur Saint-Charles, vers 1937. Première rangée: Arthur
Deskeuvre, Berthe Demeuse, Jean Werner, Christiane Dessy, Alice
Davin (?), Denise Ferier et Marie-Thérèse Labar. Deuxième
rangée: Denise Burton (?), Mimie Dessy, Jeanne Gramme,
Laurette Lamy (?), Raymonde Goffart et Georgette ou Monique
Pirlot. Troisième rangée: Mariette Chaboteau,
Marie-Louise Paquet, Rose-Marie Delfosse (?), Georgette ou
Monique Pirlot, Madeleine Fourneaux et Raymonde Dumont. Au
fond: Soeur Saint-Charles, Alfred Brasselle, Gustave Brahy,
René Chaboteau, René Karlik, Olivier Labar, Raymond ou Léon
Rochette et Emile Quoistiaux. (col: Emile Quoistiaux)
Que de figures
connues sur ce cliché de la classe de Colette Gilmard, en juin
1964. Première rangée: Marianne Crépin, Joëlle Marlair,
Daniel Deskeuvre et Daniel Herman. Deuxième rangée:
Christine Davin, Philippe Marlair, Daniel Servotte, Alain
Burton, Claudy Verlaine, Philippe Labar et Françoise Dervaux.
Troisième rangée: Bernard Wauters, Eric Chaboteau,
Philippe Lebrun, Questiau, Serge Demeuse, Colette Dewez et
Chantal Chaboteau. Au fond de la classe: Serge (?)
Didion, Mireille Didion, Carmen Demeuse, Dewez, Annick Henrot,
Pierre Laloux et Pascal Verlaine. (Col: Philippe Labar)
|
|
La gare de Braibant
Charles de Hepcée.
Charles
(Charley) de Hepcée est né le 14 mars 1911. « Elève de la 76
me Promotion Infanterie et Cavalerie à l’Ecole Royale
Militaire, il est nommé sous-lieutenant d’infanterie le 26
décembre 1932, entre à l’Ecole d’Aéronautique où il devient
cadre navigant en 1934 et est promu, en février 1939, au grade
de capitaine ». De l’avis de ses supérieurs, il est décrit
comme un officier de grande valeur, ayant de hautes qualités
professionnelles et compétent dans l’étude et l’emploi du
matériel moderne complexe.
Il épouse,
le 3 septembre 1936, Micheline de Sélys Longchamps. Celle-ci,
née le 10 septembre 1912, est la fille de Edgard et de Simone de
Sélys Longchamps. De cette union, naissent Eric, Monique, Rose
et Claire.
Après la
capitulation de la Belgique, en mai 1940, il revient à Halloy et
devient officiellement fabricant de charbon de bois et
exploitant de l’entreprise jadis créée par son beau-père. Il
engage deux garçons du village: Emile Lurkin et le jeune
Debehogne. En novembre 1941, il met sur pied le home d’Haljoux
qui accueillera des enfants en difficultés. Ces activités lui
viennent bien à point pour visiter les nombreuses fermes, comme
préposé au ravitaillement du pensionnat ou comme vendeur de
charbon de bois. Il collecte des informations sur l’ennemi,
prépare des terrains de parachutage et met en place des filières
d’évasion pour les pilotes belges.
A partir de
1942, il se retrouve en France. Avec l’aide d’autres personnes,
il met au point un système de passage, au moyen de faux
passeports, pour le départ d’aviateurs vers l’Angleterre,
d’agents « brûlés », de courriers et de colis, entre la France
et l’Espagne. Il crée aussi un réseau de renseignements.
Au cours de
la nuit du 12 au 13 avril 1944, dans les Pyrénées, il est arrêté
par des douaniers allemands. Il sera fusillé le 29 juin 1944,
aux environs de Toulouse 49.
Son
épouse, Micheline de Sélys Longchamps, est arrêtée par la police
italienne, en mai 1943, près de Grenoble. Après avoir été
emprisonnée à Grenoble et à Suse (Italie), elle est déportée
politique au Camp de Ravensbrück. Elle sera libérée en avril
1945 49.
Son frère,
Michel de Hepcée, la guerre venue, rejoint la Royal Air Force.
Il collabore avec son frère pour mettre en place, en France, des
filières d’évasions, pour les pilotes belges. Il suit des cours
et passe des examens pour piloter un avion. Le 13 novembre
1943, aux commandes d’un « Spitfire », il attaque des péniches
en Hollande. L’avion est abattu et Michel est tué 49.
Charles de
Hepcée a donné son nom à une rue de Halloy. En 1943, il avait
construit, avec son épouse, une maison dans la rue, qui plus
tard a porté son nom. Etant donné les circonstances tragiques
seule madame de Hepcée y a habité.
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
L'école
adoptée, en 1927. Première rangée: Hubert Pilotte,
Hervé Dujeux, Alexandre Marloye, André Frippiat, Lucie Marchal,
Maria Parfondry, Ghislaine Remy, Flora Gérard, Marguerite Dessy
et Marthe Pesesse. Deuxième rangée: Emile Lurkin, Léon
Michel, Georges Frippiat, Nicolas Leloup, Esther Bovy, Jenny
Dernelle, Aimé Chaboteaux et Marguerite Marion. A l'arrière:
Gabriel Frippiat, Marcel Focant et Joséphine Lafôret. (coll:
Anne-Marie Lurkin)
Cliché réalisé
en 1928. Première rangée: . Dirick, Anne-Marie
Parfondry, Simone Frippiat, Juliette Botty, Juliette Pilotte,
Lucie Pire et Irma Beaudoin. Deuxième rangée: Louise
Lefévre, Marie-Louise Romnée, Maria Lambert, Alberte Frippiat,
Marie Remy, Jeanne Pilotte et Berthe Gourdin (fille du chef de
gare de l'époque). A l'arrière: Gabrielle Dernelle, Eva
Remy, Berthe Langen, Flore Botty, Gilberte Henin, Dirick et
Elisabeth Lambert. (coll: Anne-Marie Lurkin)
La classe de Mlle
Bodart vers 1933. Première rangée: Marie-Thérèse Lurkin,
Hélène Bodart, Claire Marion, Antoinette Maudoux et Marie
Frippiat. A l'arrière dans l'ordre des têtes: Berthe
Gauthier, Marguerite Marion, Marthe Pesesse, Lucie Marchal,
Marcelle Scius, Joséphine Laforêt, Jenny Dernelle, Madeleine
Marion, Maria Parfondry, Ghislaine Remy, Irma Rulkin, Marguerite
Dessy, Aimée Chaboteaux, ?, et Marie Pilotte (debout). (coll:
Anne-Marie Lurkin)
|
Préface de l’ouvrage
Il existe différentes façons d'écrire l'histoire. Pendant très
longtemps, on ne s'intéresse presqu'exclusivement qu'à celle des
"grands". Mais avec la découverte de la photographie et la
diffusion de la carte postale, on peut maintenant mieux
visualiser, sites, paysages, bâtiments et rues de la moindre
entité territoriale.
Amand Collard de Haversin, après s'être attelé à l'album photo
du grand Rochefort nous soumet aujourd'hui celui de Ciney.
D'une lecture attentive d'une majorité de légendes, accompagnant
les photos de ce nouvel album, il faut reconnaître toute
l'importance et le sérieux de la prestation exécutée.
Que de cartes postales, photos jaunies par le temps ou vieux
"papiers familiaux", il lui a fallu visualiser, situer et
ensuite collationner. Pour ce travail de "fourmi" ou de
"bénédictin" toutes nos plus vives et sincères félicitations.
Certes la perfection n'est pas une vertu en ce bas-monde. L'un
ou l'autre lecteur pourrait s'étonner tantôt de ne pas trouver
dans cet ouvrage le site qui lui est cher ou tantôt de devoir
récuser une erreur ou un oubli dans le contenu d'une quelconque
légende. Tout en acceptant le bien fondé de pareilles
remarques, il faut bien admettre qu'en 328 pages et 460 photos,
on ne peut pas présenter tous les sites ni surtout rapporter par
le détail la grande et petite Histoire de tous les lieux,
répertoriés dans les 9 anciennes communes, constituant le Grand
Ciney. Puisqu'une sélection, nécessairement arbitraire a dû
être appliquée, cela laisse la place à beaucoup d'autres
publications.
Je ne regrette pas d'avoir à préfacer ce travail de longue
haleine parce qu'il constitue le "vade mecum" nécessaire et
indispensable, venant visualiser des centaines de pages déjà
publiées ou à publier par le Cercle Culturel Cinacien. Rien que
pour cela, Amand, tu es devenu un ami et surtout un précieux
vulgarisateur de notre histoire locale.
En vous invitant, à une vision et une lecture attentive de cet
album, je vous convie, chère lectrice, cher lecteur à la "visite
guidée" des nombreux sites qui ont animé et animent encore
aujourd'hui l'histoire des 9 anciennes communes du Grand Ciney.
Octobre 1999 Le
Président du C.C.C - Jacques DESCY.
|
|
Chevetogne - Cliché exceptionnel de la vie quotidienne
d'autrefois, pris vers 1921. Cette fontaine était alimentée par
une réserve d'eau située vers le milieu de la "tranchée" (vers
le Tige de Ronvaux). Vu l'existence d'une perte à la conduite
d'eau, la fontaine n'était alimentée qu'une petite partie de la
journée. C'est pour cette raison que beaucoup de "porteuses" se
retrouvaient au même moment. A droite, l'ancienne demeure
d’Emile Dernelle. Ensuite, celle de la famille
Pierrard-Guilleaume, occupée auparavant par la famille
Dozot-Dardenne. Puis vient la maison qu'habitait Léopold
Minet.
M. Roger Dozot dans un courriel
qu'il m'a adressé le 26 février 2010 ajoute :
Au sujet
du cliché des porteuses d'eau à la fontaine de Chevetogne
(Ronvaux) repris dans l'article "L'entité de Ciney à la Belle
Epoque", je peux vous préciser que la 1ère personne en partant
de la gauche, est ma grand'mère, Pétronille DUBOIS (1878-1948),
épouse de Camille Dozot.
La 2ème personne en partant de la gauche est sa mère, Victorine
WILLEM (1846-1935)
La 2ème personne en partant de la droite est la grand'mère de
Julie GILLARD.
Il est précisé que ce cliché aurait été pris aux environs de
1921. En tout état de cause, on peut voir que la forge
construite par le père TERWAGNE de Enhet et exploitée par son
fils Florimond n'existe pas encore.
Elle allait être bâtie à côté de la pompe.
En ce qui concerne cette pompe, elle a été fondue par la
fonderie GILLIARD de Philippeville (Actuellement le restaurant
"le Phénicien")
Mon père, Robert Dozot avait racheté cette pompe, après sa mise
hors service, au Bourgmestre de Chevetogne (Joseph Henrard).
Après son décès en 1990, j'ai ramené cette pompe dans mon jardin
à PHILIPPEVILLE. Par le plus grand des hasards, elle est donc
revenue sur les lieux de sa naissance.
Un grand merci à M. Dozot.
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
La classe des
garçons en 1962. Accroupis: Bernard Cornet, José
Collard, Guy Randolet, Christian Bouvin, Robert Léonard, Charly
Bodart et Jules Pirlot.
Deuxième rangée:
Cyprien Hubert, Léon Dardenne, Claude Lecoq, Roger André, Emile
Rouard, Georges Hubert et Bernard Verfaillie. Troisième
rangée: Etienne Lecoq, Georges Demars, Eli Dehard,
Jean-Marie Ronvaux, Georges Klein et Léon Randolet. (Coll:
Jules Pirlot)
La classe des
filles en 1963. Accroupies: Denise Taviet,
Marie-Jeanne Thonon, Anne-Marie Lemaire, Josette Léonard,
Rose-Marie Culot, Maria Pirlot, Francine Massart, Rose-Marie
Gillard et Monique André. Assises: Angèle Thonon,
Claire Randolet, Anne-Marie Damars, Marie-Louise Lepropre,
Bernadette Stéphenne, Marie-Josée Dehard, Rita Lemaire, Anita
Streignard et Anne-Marie Rouard. Debout: Betty
Schepmans, Jacqueline Crugenaire, Bernadette Randolet, Francine
Randolet, ?, Christiane Lecoq, Véronique Olivier, Nelly Taviet
et Myriam Cornet. (Coll: Jules Pirlot)
|
|
Ciney - A droite, vers 1907, le magasin "A la Boule Rouge".
Sur une facture datée de 1927 on peut lire: "A la Boule Rouge,
entreprise de peinture, décoration et tapissage, maison Emile
Roulin-Servais, 20 rue du Centre. Spécialiste imitation des
bois et marbres". Aujourd'hui, le commerce de prêt-à-porter
féminin "Vent du Nord" (n° 22) y est installé.
A gauche, un peu plus haut, au coin droit de la rue des Héros,
le café "le Vénitien" tenu dans les années 1930 et 1940 par
Clotaire Delhez. Un immeuble à appartements a été construit sur
cet emplacement. L'agence de tiercés Ladbroke est installée au
rez-de-chaussée.
A partir du coin gauche de la rue des Héros, redescendons la rue
du Centre. Jadis, la famille Godfroid, marchand de tissus,
résidait dans la première maison (aujourd'hui, magasin de
vêtements "Djemby").
Le deuxième immeuble a accueilli, jusque dans les années 1970,
la mercerie de Victor Collard et Marie Grandin, appelée à "Jésus
Maria" (aujourd'hui, bureau du journal "Le Vlan Ciney -
Dinant").
La troisième maison, qui avait aussi une entrée place Monseu,
abritait jadis la manufacture générale de cycles et
motocyclettes de Constant Lefébvre. Il s'était établi en 1889
comme fabricant de vélocipèdes. En 1902, il avait ouvert sa
manufacture de cycles et d'automobiles. Le commerce a ensuite
été repris par son fils Edgard Lefébvre-Clarembeau. Plus tard,
Florent Debry y a exploité un café: "le Derby" (actuellement,
les magasins "Adecco" et "L'Anaconda"). Cette maison a été
démolie vers 1980. Par malchance, la maison contiguë à "Jésus
Maria", dont nous avons parlé ci-dessus, s'est effondrée lors de
ces travaux. (légende de 1999 - Col: Alain Van Acker)
|
Introduction
A l'aube du troisième millénaire qui va nous ouvrir à
l'ère du virtuel et nous projeter dans un monde de communication
encore bien plus élaboré qu'aujourd'hui, on peut se demander ce
qu'il restera encore de tous les contacts sociaux d'autrefois,
de ces fêtes de villages dont on se réjouissait tant à l'avance,
du chemin de l'école parcouru tous ensembles, de ces soirées
passées sur le pas de la porte avec nos grands-parents, des
moissons qu'on allait récolter avec les voisins... que de
nostalgie... quel plaisir aussi de se remémorer cette belle
époque...
Que de richesses glanées lors des soirées passées avec les aînés
de nos villages afin de collecter les informations agrémentant
les photos présentées. Informations précieuses qui m'ont permis
de réaliser cet ouvrage.
C'est aussi l'opportunité d'avoir une pensée pour tous ces
photographes inconnus qui ont immortalisé maintes scènes de nos
villages, au début du siècle. La photographie était réservée
aux professionnels, car elle était très coûteuse. Heureusement,
la carte postale, principal moyen de communications à l'époque,
a permis de nous transmettre la physionomie de moult quartiers
aujourd'hui métamorphosés. L'arrivée du téléphone a amené le
déclin de cette manière de correspondre. Aujourd'hui, seuls les
villes et les lieux touristiques bénéficient encore de cet
attrait médiatique.
S'il est relativement aisé de retracer des clichés de la
première moitié de ce 20e siècle, il sera excessivement
difficile de trouver de vues de l'époque actuelle pour illustrer
un ouvrage dans 50 ans. En effet, dans chaque foyer, il y a un
appareil photo, mais qui prend encore des scènes de son
village...
On ne peut qu'encourager nos contemporains à fixer sur pellicule
les beaux coins de notre région. Ces vues émerveilleront les
générations futures, comme nous-mêmes avons été ravis de
découvrir par la photo le mode de vie de nos aïeux.
Maintenant, asseyons-nous au coin du feu et plongeons-nous dans
le temps de jadis à la quête de souvenirs d'antan...
Au fil des pages, vous découvrirez un grand nombre de photos.
Celles-ci, représentant parfois des personnes surprises dans
leurs travaux de tous les jours ou lors de festivités, vous
donneront un aperçu sur la manière de vivre de nos ancêtres.
Cet ouvrage n’aurait pas vu le jour sans l’aide de toutes les
personnes citées ci-dessous. Certaines m'ont reçu plusieurs
soirées pour me conter le passé de leur village. D’autres m'ont
prêté des documents. Malheureusement, certaines nous ont déjà
quittés. Vu le nombre important de personnes qui m'ont aidé,
j'ai peut-être omis de citer certaines d’entre elles. Si tel
était le cas, je vous serais reconnaissant de m'en excuser.
Un grand merci à: Frans Abel, Germaine Abel, Louis et
Marie-Louise Baudoin-Thirion, Jean Borlon, Marguerite Bovy,
Marie-Louise Chaboteaux, Monique Clacens, Claudine Collard,
Marie Collard, Maria Collard-Meunier, Berthe Collée, Germaine
Collin-Rical, Dominique de Looz-Corswarem, Denise Delrée,
Marie-Thérèse Destrée, Jacques Detroz, Nelly Dieudonné, Marie
Englebert-Gigot, Willy Faveaux, Denise Ferier, Florent Gauthier,
Louis Genette, Ariste et Léa Goblet-Meunier, Camille et
Marie-Thérèse Georges-Raiwet, Pol Georges, André Goffinet,
Christian Goffinet, Clémentine Hautot, Jean Henrotin, Marc
Hubert, Philippe Labar, Paul Lambotte, Jean et Adèle
Leclercq-Gallus, Maxime Lissoir, Anne-Marie Lurkin-Parfondry,
Paul et Bernadette Martin-Mailleux, Aimé Nadin, Francis Pairoux,
Renée Pairoux-Gaspard, Michel Pirlot, Yvonne Pirlot-Lecomte,
Léon et Ida Pirlot-Marlair, Jules et Pascale Pirlot-Pètre,
Jacques Piton, Emile Quoistiaux, Renée Robert-Culot, Jules et
Claudine Rodric-Gérard, Pol Roland, Arthur Ronvaux, Henriette
Rosenthal-Gigot, Marcelle Rosenthal, Marylène Rosenthal, André
Sacré, Germaine Sagot, Aimé et Madeleine Sagot-Engel, Christian
Sepulchre, Roger Simon, Alain Van Acker, Marie-Josée Verdin,
Andrée Villanoy, Denise Villanoy-Halin, Danny Warzée et Alice
Welter-Deharre
Je tiens aussi à remercier:
- M. Jacques Descy qui m'a fait
l'honneur de préfacer cet ouvrage et qui m'a apporté quelques
précisions complémentaires.
- Le Collège des bourgmestre et
échevins de la ville de Ciney, le service des Travaux, qui m'ont
autorisé à consulter les archives, les registres communaux et
l’Atlas des chemins vicinaux.
En rédigeant ce livre, j'ai essayé, avec l’aide précieuse des
aînés de nos villages, de restituer avec un maximum de précision
les événements qui ont jalonné notre passé si riche en
histoire. Néanmoins au fil des années, la mémoire s'estompe et
je suis bien conscient que certaines erreurs ou omissions
peuvent s’être glissées. Vos remarques ou précisions à ce sujet
seront les bienvenues.
Le plus difficile aura été de dater, avec le plus d'exactitude
possible, les événements que nous avons présentés. Certes une
erreur de cinq ans pour un fait qui s'est déroulé il y a une
quinzaine d'années vous paraîtra importante, mais dans cinquante
ans elle sera négligeable.
Pour rédiger la partie historique de ce livre j'ai compulsé des
archives, ainsi que des ouvrages spécialisés. Chaque emprunt
est suivi d'un chiffre, en indice. Celui-ci correspond au titre
consulté que vous trouverez dans la bibliographie.
Pour les photos de classes ou des bâtisses, sauf indication
contraire, je cite les noms de la gauche vers la droite, en
commençant par l'avant-plan.
J'espère que la lecture de ce livre vous sera agréable et
réveillera certains de vos souvenirs enfuis dans votre mémoire
et quelle permettra au plus jeunes de découvrir le mode de vie
au début du siècle.
Haversin, le 20 novembre 1999
- Amand Collard.
|
|
Ciney - Carte postale, envoyée en 1931. A gauche, le
magasin de liqueurs et épicerie exploité, jusqu'en 1947, par
Julien et Adolphine Lecomte-Banneux. Cette épicerie a aussi été
tenue par Armand et Maria Rodrique-Henin, pendant 17 ans, puis
de 1977 à 1993, par Jean et Adèle Leclercq-Gallus (aujourd'hui,
le magasin de chaussures "Différent").
La maison suivante, achetée en 1936 par Julien Gauthier, a été
occupée par de nombreuses personnes: Jadot, marchand de grains;
Aristide Jonet, marchand de bois; l'avocat Rossignon, jusqu'en
1937; le dentiste Camille Lizin, époux de Marie-Josée Braibant;
l'architecte Jules Lecomte-Godart; Victor Pire; le Stock
Américain, tenu par Jules Bodson et depuis janvier 1971 par
Florent Gauthier qui y réside encore aujourd'hui.
Les immeubles suivants ont été habités par: Julien
Dawagne-Thomas, vitrier (sur une facture de 1926 on lit: "Grande
Miroiterie Centrale, Julien Dawagne, rue du Condroz 8); la
droguerie de Joseph Pesesse, reprise par son beau-fils Raoul
Pirson; la mercerie des demoiselles Domer, reprise ensuite par
la famille Goffart-Ricail (vêtements pour dames); Emile Defays,
facteur.
Au centre, le commerce de vêtements "A Saint-Joseph" tenu par
Georges Richir. Il a été incendié en 1932. Aujourd'hui, il est
exploité par Gisèle Richir (née en 1903), veuve de Jean Lambotte
(recherches de 1999).
|
|
Conjoux - Ce café-restaurant a été tenu par la même famille
pendant plusieurs générations: Hamtiaux-Meurice; Louis Lefébvre-Hamtiaux.
Dans les années 1930, Moïse Meurice exploitait le café, son
épouse Laure l'épicerie. Maintenant, leur petit-fils Serge
Defosset y demeure, mais il n'y a plus de commerce. A gauche,
la forge exploitée avant la guerre par Omer Chabotier.
Ce cliché a été pris au coin de la rue de la Fontaine. Jadis,
il existait une fontaine dans les bois, un peu plus loin. On
l'appelait "Fontaine du bois". En 1843, elle appartenait à
François-Gérard Pirson, rentier à Dinant. Les fermiers s'y
rendaient pour aller chercher l'eau nécessaire à la préparation
du beurre, car elle était très froide. Utilisée principalement
lors de manques d'eau, elle a servi jusqu'aux environs de la
dernière guerre. Deux maisons se dressaient près de cette
fontaine, notamment celle occupée par la famille Brisac. Ces
deux demeures ont été démolies après la première guerre
(recherches de 1999).
Au
fil des pages, vous découvrirez de nombreuses photos et
reconnaitrez de nombreuses personnes, comme par exemple :
Comme beaucoup
de villages, Conneux et Conjoux n'ont pas été épargnés par la
déportation des jeunes en Allemagne, lors de la dernière
guerre. Après leur retour, une grande fête avait été organisée
en leur honneur, en 1945. On reconnaît à l'avant-plan:
Nicolas Gilson, Fernand Lepropre, Sylvain Ledieu et Pierst de
Raveschoot (officier, époux de Anne-Marie del Marmol). A
l'arrière: Louis Decamp, Jules Ninin, Alfred Ninin, Albert
Luca, Léopold Declaye, Constant Ledieu, Louis Scius, Georges
Taviet, Désiré Gilson et Désiré Luca. (Coll: Denise Villanoy)
Les
"organisateurs" photographiés près du monument. A
l'avant-plan: l'institutrice Emilie Burlet-Wiem, Gilberte
Rouelle, Joséphine Ledieu, Ghislaine Meurice, Clémentine Hautot,
Simone Lepropre, Carmen Dumont et Hubert Hautot (déporté
1914-1918). A l'arrière: le curé Rouvroy, Yvonne
Dachelet, Marie-Louise Garigliani, Joseph Moreau, Denise Halin,
Alphonse Ledieu, Marie Pairoux, Marie-Thérèse Dachelet, Monique
Delvaux, l'instituteur Jean Compère, Sylvain Collin et Armand
Culot. Les enfants se nomment Jules Gustin, Marcel Dorignaux,
Théo Lissoir, Victor Valange, Camille Longchamps et Joseph
Valange. (Coll: Denise Villanoy)
|
|
Haversin - La maison de Joseph (1874-1956) et Marie
(1879-1955) Willem-Magerat, construite vers 1908. Joseph
exerçait la profession de maréchal-ferrant et Marie tenait la
quincaillerie. Après leur décès, leur fille Bertha, épouse de
Joseph Sacré (1917-1996), a repris le commerce. Ils ont aussi
exploité un service de taxis.
En 1951, le monument aux morts a été démonté et éloigné de la
grand route, celle-ci devant être élargie. C'est à cette époque
que les noms des combattants décédés lors de la guerre 1940-1945
furent gravés et que l'on a procédé à sa décoration. Pour payer
tous ces frais, le Comité des Anciens Combattants avait organisé
une tombola et plusieurs fêtes philanthropiques. Le 30 avril
1951, le Conseil communal a décidé de verser un subside de
20.000 F.
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
Que de visages
connus sur ce cliché de la classe de M. Toussaint, en 1930-1931.
Assis:
Raymond Delsa, Oger Goblet, Roger Molitor, Jules Pierson, Joseph
Damas, Joseph Lavaux et Florent Amelin. Deuxième rangée, y
compris les élèves insérés entre ces derniers: Joseph
Stienon, Franz Abel, Armand Dasti, Marcel Lavaux, Cyrille
Strainchamps, Roger Graide, Julien Poncin, Léopold Lavis, Henry
Bertrand, Edgard Joiris, Fernand Georis, René Wuidart, Alphonse
Gigot, Fernand Grégoire, Clément Donnay et Cyrille Deville.
Contre le mur: Joseph Willem, Ariste Goblet, Antoine Humblet,
Alphonse Deskeuvre, Louis Donnay, Félix Joiris, Alphonse
Bertrand, Pol Borlon, Philippe Barthélemy, Nestor Bayonet,
Arthur Themlin et l'instituteur Georges Toussaint qui a enseigné
dans le village de 1919 à 1957.
La classe de
Marie Gigot en 1943. A genoux: Marie ?, Marie-Jeanne
Lecomte, Nelly Sternon, Marie-Louise Burton, Odile Romedenne, et
Marie Lacroix. Deuxième rangée: l'institutrice Marie
Gigot, Marie-Louise Chaboteau, Magguy Pleers, Paulette Toussaint
(en blanc), Edith Famerée, Mimie Romedenne, Ida Donnay (en
blanc), Lise Joiris, Josette Purnode, Monique Defawe, Simone
Delsat et le curé W. Hoppe. A l'arrière, dans l'ordre des
têtes: Micheline Leers, Mireille Doumont (?), Rosette
Flamand, Marie-Thérèse Bronze (en blanc), Maria Meunier, Gisèle
Guilmot, Jeanine Sibret, Micheline Lequeux (devant Marie-Louise
Huet), Marie-Louise Huet (au centre de la fenêtre), Marcelle
Rosenthal, Francine Guilmot (devant Liliane Delhalle), Liliane
Delhalle (contre la fenêtre), Simone Pirlot (devant Laurence
Lurkin) , Laurence Lurkin (contre le côté droit de la fenêtre),
Denise Flamand (devant Blanche Deskeuvre), Blanche Deskeuvre
(contre le mur), Ghislaine Gauthier et Mimie Collée (en partie
cachée par Simone Delsat).
|
|
Leignon - En 1843, le moulin appartenait à la veuve de
Xavier Florent Dupont, rentière à Leignon. Le comte Adolphe de
Gourcy était propriétaire de la tannerie établie sur le site.
Ce moulin, propriété autrefois de la famille Eggermont, était
installé dans le petit bâtiment, situé à gauche de ce cliché.
Une dynamo, entraînée par une turbine, fournissait, quelques
heures par jour, le courant continu pour le château et la maison
du meunier. Florimont Fourneaux a été le dernier meunier avant
la deuxième guerre. Antoine Lhoste de Corbion a remis le moulin
en fonction pendant les hostilités. Ce dernier animait aussi
les kermesses avec un tire-pipes et une friterie.
Aujourd'hui, l'étang a été comblé. Le dépôt de la brasserie de
Fernand Godard et de la famille Draux a été construit sur une
partie de son emplacement.
Plusieurs agriculteurs ont exploité la ferme contiguë au moulin:
Albin Collard; Clément et Joséphine Noël-Beaudoin de 1936 à
1947; Alfred et Marie Gathy-Famerée; Michel et Hélène Fonder-Gathy
et Philippe Fonder (recherches de 1999).
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
Que de visages
connus sur cette photo prise vers 1934. On reconnaît: A
l'avant-plan: Simone Noël, Marie-Louise Tissot, Marie
Renard, Léonie Tissot (la plus grande), Irma Rodrique, Germaine
Dessoy, Marcelle Hamtiaux, Denise Duchêne, Reina Marchot, Irène
Chabotier (en blanc), Renée Chamberlan, Albert Goblet (plus
grand), Léon Donnay (devant l'élève coiffé d'un bonnet), Albert
Dony, Frans Goblet (en noir), Edmond Gauthier, ? (petit, en
noir), André Dessoy (derrière le précédent), Jules Tissot, Albin
Chamberlant, René Rical (derrière Albin Chamberlant), Roger
Chabotier (avec col blanc), Alexis Carpentier et Joseph
Chabotier (en noir). A l'arrière: Laure Rodrique,
Germaine Rical, Alice Laloux, Clotilde Renard (plus grande),
Elise Pierret, Léonie Bastin, Andrée Rodrique (col en "V"),
Louisa Chamberlan, Marie-Louise Marlair, l'institutrice Elise
Delhaye (née en 1905, épouse de l'architecte Ernest Stainier),
l'instituteur Nestor Pajot (né en 1895, époux de Marie Corbier),
Aimé Devrée, Olivier Labar, Ovide Focant (en noir), Léon Focant
(en blanc), André Meunier, Joseph Marlair, Antoine Lallemant (en
noir) et Louis Chamberlan (chemise blanche). (Col: Germaine
Rical)
L'école des
filles, vers 1938. Debout contre le mur: Marcelle
Hamtiaux, Germaine Dessoy, Reina Marchot, Renée Chamberlan,
Berthe Dauphin, Cécile Henrot, Simone Noël, Alice Laloux,
Germaine Rical et l'institutrice Elise Stainier-Delhaye.
Première rangée de bancs: Yvonne Gauthier, Véronique Tissot,
Monique Henrot, Palmire Renard, Marie-Thérèse Dessoy et Betsy
Ridelle. Deuxième rangée: Nelly Jacoby, Anna Radu, Irma
Rodrique, Marcelle Renard et Andrée Henrot. Troisième
rangée: Marie-Louise Tissot, Manon Noël, Ida Bouchat (Ychippe)
et Denise Duchêne. Quatrième rangée: Irène Chabotier et
Marie Renard.
(Col: Germaine Rical)
Les
élèves de la classe de Corbion vers 1936. Assis: Jean
Dirick, Roger Demarche, Roger Bouchat, Léon Hesbois, Alexandre
Dirick et Louis Appeltans. Deuxième rangée: Jean
Brisbois, Marie-Thérèse Brisbois, Georgette Wouters, Jeanine
Samson, Marie-Josée Demarche, Jean Duchêne, Ida Dessille,
Anne-Marie Engel et Madeleine Engel. Troisième rangée:
Freddy Goblet, Marie-Josée Samson, Gérard Wouters, Alfred
Wouters, Guy Dirick et l'institutrice Angélique Duchêne-Dominé.
A l'arrière: Laure Bouchat, Edmond Lentz, Hortense
Bouchat, Henri Lentz et Marthe André. (Col: Madeleine Engel)
La classe de
Mme Beaufays en 1925. Première rangée: Joséphine
Collard, Georges Hubert, Régina Badet, Madeleine Badet, Berthe
Denison, Gilberte Gustin, Anatole Carpentier, Armand Rodrique,
Rosa Badet, Désiré Labar, Romain Jottard et ?. Deuxième
rangée: André Fluzin, Marie Jottard, Léonie Rodrique, Félix
Nicolas, ?, Victor Carpentier, Félix Chabotier, Joseph Labar et
Odon Daix. Au fond: l'institutrice Beaufays, Joseph
Beaufays, Léona Hubert, Agnès Herbet, Marie Constant, Germaine
Sagot, Marie Beaufays et Flore Nicolas. (Col: Madeleine Engel)
|
|
Pessoux - L'église Saint-Martin, vers 1902. La partie du
chœur de l'église, à l'avant-plan, s'appelle "la tribune des
barons". Les barons de Woot entraient dans l'église par cette
porte.
La ferme Liégeois et la ferme Lamboray utilisaient l'étang situé
à gauche. Celui-ci a été comblé dans les années 1950, après le
placement de la distribution d'eau. La ferme d’Etienne
Liégeois, à gauche, était exploitée autrefois par son père
Henri.
En 1885, le baron Charles de Woot, tant en son nom qu'au nom de
sa mère et de sa soeur propose au conseil de fabrique d'offrir à
la commune une somme de dix mille F pour l'aider à subvenir aux
frais de construction d'une nouvelle église. L'unique condition
posée par la famille de Woot consiste en la concession à
perpétuité d'une tribune particulière ayant une ouverture sur le
chœur de l'église. Les frais de construction de cette tribune
étaient à sa charge. Le 15 mars 1887, le Doyen Houba de Ciney
bénit la première pierre de la nouvelle église. Pendant son
édification, en 1887 et 1888, les offices ont été célébrés dans
la grange, voisine du presbytère, grange allongée au moyen d'un
hangar en planches.
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
La classe de
l'instituteur Henry Flahaux, en 1952. Première rangée:
Jules Besure, Edmond Meurant et Michel Fluzin. Deuxième
rangée: Arthur Lallemand, Roger Chamberlan, André Hastir et
Jules Flahaux. Troisième rangée: Joseph Desseille,
Joseph Chamberlan, Marcel Melchior et Gérard Perat.
Quatrième rangée: André François, Jean Gerkens et Gilbert
Legrand. A l'arrière: Edmond Halin, André Devrée,
Maurice Jadin, Armand François, Pierre Monfort, Constant
Chamberlan et l'instituteur (recherches effectuées par Adèle
Gallus).
Cliché pris à
l'occasion de l'année mariale, en mai 1943. Assises:
Georgette Goysens, Maria Desseille, Agnès Tasiaux, Camille
Desseille, Anne-Marie François, Marie Collignon, Eva Collignon,
Jacqueline Gallus, Adèle Gallus, Madeleine Gustin et Céline
François. Deuxième rangée: Marie-Jeanne Lamboray, Didi
Romedenne, Mimie Romedenne, Marie-Thérèse Halin, Yvette Pairoux
et Mimie Chamberlan. Troisième rangée: l'institutrice Mlle
Dumont, Elise Chamberlan, Juliette Goffin, ?, Alberte Lipsin,
Antoinette Liénard (légèrement en retrait), Madeleine François,
Micheline Lipsin, Irma Lipsin (derrière la précédente), Juliette
Gustin, Gabrielle Constant, Angelina Collignon et Yvette Goffin.
A l'arrière: Ida Landrain, Irène Thirifay,
Marie-Henriette Pairoux, Marie-Louise Liénard, l'Abbé Nicolay,
Marie-Henriette Lizen, Marie-Louise Jadin, ?, Georgette Pairoux
(un peu à l'avant) et Marie-Henriette Hardenne (recherches
effectuées par Adèle Gallus).
|
|
Sovet - La classe de Sœur Ermeline, vers 1938. Ce cliché
rappellera certainement de bons souvenirs aux écoliers qui ont
passé une partie de leur enfance dans cette classe. Pendant les
rudes hivers de cette époque, le poêle trônant au milieu de la
classe procurait une bonne chaleur aux élèves qui
l'entouraient. Remarquez les objets religieux accrochés aux
murs et posés sur les armoires.
Assis dans l'ordre des têtes:
Ernest Lambotte, Alberte Fadeux, Henri Simon, Esther Lambotte,
Céline Léonard, Jean Lurkin, Marie-Thérèse Laloux, Albert
Vilanoy, Marie-Thérèse Vanhoof, Christian Houins, Fernande
Burton, Pierre Dujeux et ?.
Debout:
Yvonne Beguin, Mimie Fadeux, Georgette Vieuxjean, Jeanne Simon
et Eléonore Rodric. (coll: Claudine Gérard)
Au fil des
pages, vous découvrirez de nombreuses photos et reconnaitrez de
nombreuses personnes, comme par exemple :
Une classe en
1932. Première rangée: Mimie Fadeux, Roger Vilanoy,
Jean Piette, Léopold Baume, Fernand Fadeux, Félix Lurkin,
Auguste Marion, Jules Rodric, Marie-Thérèse Laloux, Ernest
Lambotte et Esther Lambotte. Deuxième rangée: Ida
Frippiat, Marie Donis, Simone Fadeux, Clara Gillard, Aimée
Gillard, Maria Simon, Lucie Frippiat, Anna Lamy, Anna Lambotte,
Marie-Thérèse Lambotte et Madeleine Lambotte. A l'arrière:
Eloïse Fadeux, Juliette Frippiat, Clara Lurkin, Anne-Marie
Burton, Marguerite Lurkin, Mimie Burton, Alice Thirifays,
Marguerite Demarcin, Yolande Houins, Claire Piette et Maria
Lambotte. (coll: Claudine Gérard)
Que de têtes
connues sur cette photo réalisée vers 1943. Première rangée:
Esther Lambotte, Madeleine, Marie-Thérèse Vanhoof, Irène Goblet,
Yvette Catalina, Anne-Marie Donis, Rose-Marie Hesbois et Marthe
Piette. Deuxième rangée: Thérèse Stelmes, Marie-Thérèse
Laloux, Eléonore Rodric, Céline Léonard, Alberte Fadeux, Mimie
Fadeux, Marie-Thérèse Lambotte et Yvonne Beguin. (coll: Claudine
Gérard)
La classe de
l'instituteur Louis Michel, vers 1938. Première rangée:
Roger Simon, Félix Lurkin, Jean Piette et Maurice Burton.
Deuxième rangée: Alfred Lambotte, Lambert Simon, Léopold
Baume et Paul Marlair. A l'arrière dans l'ordre des têtes:
Edmond Simon, Franz Vanhoof, l'instituteur, Auguste Marion,
Roger Vilanoy (assis), Jules Rodric et Fernand Fadeux. (coll:
Claudine Gérard)
|
Un
livre de 328 pages au format de 170 x 245 mm.
460
cartes postales, photographies et documents anciens.
Une
idée-cadeau originale... à offrir ou à recevoir.
Prix: 22 € + frais d'expédition de 2,6 € (envoi
normal) au numéro de compte
BE57 0001 2564 7635 de A. Collard à
Haversin en mentionnant vos nom et adresse.
Pour
tous renseignements complémentaires : Amand Collard
163,
rue de Barvaux - B 5590 Haversin
083-688920.
a m a n d
.
c o l l a r d @ s k y n e t
.
b e
|
Du même auteur…
(au 8 juin 2012)
Comme éditeur
-
L’Entité de Rochefort à la belle époque,
tome n° 1, 1993, (coauteur avec Philippe Collignon et Jacky
Berg).
-
L’Entité de Rochefort à la belle époque,
tome n° 2, 1996, (coauteur avec Jacky Berg).
-
L’Entité de Ciney à la belle époque,
1999.
-
Forzée et saint Willibrord – Histoire et petites histoires, 2008
(coauteur avec Willy Dardenne).
Dans les revues du Cercle Culturel Cinacien
-
Drame à la foire de Ciney en 1912.
CCC n° 111, 2006, p 99-114.
- Haid-Haversin – La gendarmerie charge la population locale,
ouverture d’un bureau de la mutualité socialiste. CCC n°
117, 2009, pp 45-58.
- Haversin - Un hameau disparu - Molinia, ses moulins et ses
fermes. CCC n° 107, 2005, p 21-45.
- Haversin-Serinchamps: l'enseignement primaire, son
histoire, ses démêlés (1830-1883). CCC n° 100, 2001, p
119-154 et partie n° 2, CCC n° 105, 2004, p 5-32.
- La fonderie Viroux-Michotte. CCC n° 121, 2011, pp
53-77.
- Les Cercles d’histoires cinaciens, 1957-2007. CCC n°
113, pp 3-33.
- Nos chères malles-poste d’antan. CCC n° 119, 2010, pp
31-121.
- Une forteresse volante s'écrase entre Buissonville et
Serinchamps. CCC n° 109, 2006, p 81-112.
Dans les revues du Cercle Historique de Rochefort
- Charles-Alexandre Moreau: un ingénieur exceptionnel.
Cahier n° 32, 1996, p 79-98.
- Forzée, bastion de la résistance pendant la guerre…
Cahier n° 39, 2004, p 84-96.
- Je voudrais bien savoir.
Cahiers
n° 33, 1997, p 116; n° 34, 1998, p 96; n° 35, 1999, p 48-49 et
n° 36, 2000-2001, p 70-72 ; n° 37, 2002, p112-113; n° 39, 2004;
n° 46, 2011, pp 221-224 ; n° 44, 2009 pp 129-134 ; n° 45, 2010,
pp 169-183.
- Jean Charlier mort à bord du Chilier.
Cahier n° 40, 2005, p 64-72.
- Jeux et amusements des adultes au bon vieux temps.
Cahier n° 41, 2006, p 115-158.
- La Commune de Buissonville parrainée par la Ville de
Saint-Gilles. Cahier n° 39, 2004, p 142-145.
- La vente des Domaines Nationaux dans le canton de Rochefort,
CCHR n° 46, 2011, pp 5-78
- La villa « les Rochettes » à Rochefort.
Cahier n° 40, 2005, p 161-164.
- L'ancienne église de Rochefort.
Cahier n° 33, 1997, p 30-38.
- L'arrivée du chemin de fer à Rochefort.
Cahier n° 32, 1996, p 5-78.
- Le Molinia : ses moulins et ses fermes.
Cahier n° 38, 2003, p 104-121.
- Le moulin de Behogne (des origines à la Révolution
française).
Cahier n° 40, 2005, p 26-63.
- Le quartier du haut de la rue Jacquet, au XIXe siècle.
Cahier n° 33, 1997, p 5-29.
- Le sépulcre et le calvaire de Lorette.
Cahier n° 36, 2000-2001, p 57-69.
- L'ermitage de Lorette.
Cahier n° 35, 1999, p 13-47.
- Les Ardennes illustrées (France et Belgique) – Elizé de
Montagnac, CCHR n° 42, 2007, pp 7-33.
- Les croix en fonte de nos cimetières.
Cahier n° 36, 2000-2001, p 73-111.
- Louis Banneux, le folkloriste rochefortois.
Cahier n° 36, 2000-2001, p 45-56.
- Louis Banneux.
Cahier n° 34, 1998, p 93-95.
- Louis-Joseph Poncelet, commissaire du Directoire exécutif.
Cahier n° 37, p 47-111.
- Nos chères malles-poste d’antan,
CCHR n° 45, 2010, pp 89-162.
-
Notre village d’antan - (Han-sur-Lesse, au début du 20ème
siècle),
CCHR n° 44, 2009, pp 103-123.
-
Présentation de l’ouvrage de Christian SEPULCHRE DE SOLIERES.
Les Desandrouin et les Bleret en Famenne, deux familles, deux
destins. Cahier n° 40, 2005, p 166-167.
- Rochefort vu par la presse illustrée :
Cahier n° 34, 1998, p 74-92; cahier n° 35, 1999, p 50-61; cahier
n° 36, 2000-2001, p 40-44
- Rochefort, hier et aujourd’hui, CCHR n° 42, 2007, pp
55-59.
- Sommaire des articles publiés par le Cercle Historique de
1959 à 2004. Cahier n° 39, 2004.
- Un bombardier B-17
tombe à Rochefort,
CCHR n° 43, 2008, pp 91-97
- Une visite aux célèbres grottes de Rochefort, CCHR n°
45, 2010, pp 27-44.
Divers
- Les autorités
communales gèrent l’afflux de la population, dans Jemelle, un
site ferroviaire se raconte, Centre du Rail et de la Pierre,
2010, pp 104- 117.
- Le chemin de fer
dans la région de Jemelle, vu par la presse, dans Jemelle, un
site ferroviaire se raconte, Centre du Rail et de la Pierre,
2010, pp 118- 161.
|
|